Catherine Joliquin

J'habite dans le Canton de Genève depuis le 7 avril 1986, et j'aime bien les div entroits où j'ai habité, car jamais en pleine ville. Inenvisageable pour moi. Fille et descente de plusieurs générations de paysans, j'aime bien trop la nature pour aller vivre au milieu du bruit, de la pollution, où les gens regardent par terre, bouffe en marchant, ne s'arrête jamais, même s'ils ont la pause pour mid, ça grouille au centre ville et dans certains quartiers d'affaires, c'est dément. D'une froideur gerbatoire. Ou le mot sympathique, solidarité et partage n'a pas encore été créer visiblement.Maintenant, cela va faire 10 ans, que j'habite à Meyrin Village, attention ça n'a rien à voir avec les immeubles construits en masses dans les années 60 (pour les gens du CERN entre autres) qui sont quand même assez hauts bien que rien à voir avec la plus haute tour du monde de Dubaï ni les grattes ciel des autres pays.Et au village, mine de rien - moi qui suis très timide - et bien je suis presqu'aussi connue que le loup blanc. Et ça j'adore, je vais à la poste, on se tutoie, je vais chez le buraliste, à la pharmacie et à la pizzerria près de chez moi, on se tutoie tous. Et j'habite un petit immeuble, où je connais presque tous ces habitants. Non, pour ça c'est super, car j'ai retrouvé la solidarité qu'il y a dans le village de mon enfance et où je retourne souvent et comme je sais que c'est rare, il faut bien arroser la plante appelée amitié qui nous relie tous, et ainsi si qqn a besoin d'un service que je peux lui rendre, d'abord si je le peux, je suis vraiment très contente de pouvoir rendre service, et à l'inverse, qand j'ai besoin d'un coup de main pour porter des choses ou m'aider dans le montage d'un meuble en kit, je sais que je peux compter sur des personnes de monimmeuble, et ça, c'est très précieux.