Alice Rivaz

Alice Rivaz

8 mai 2013
A.M. Martin
Anne-Marie Martin-Zürcher

Cette plaque se trouve Rue Caroline 1 Lausanne, à l'angle de la Rue de Bourg.

Alice Rivaz, née Alice Golay le 14 août 1901 à Rovray et morte le 27 février 1998 à Genthod, est une écrivain vaudoise.

Son père, Paul Golay, instituteur, s'engage dans le parti socialiste vaudois et, dès 1910, se consacre entièrement à la politique. Si, dès l'adolescence, Alice Rivaz s'enthousiasme également pour les idées sociales, elle a deux autres passions: la musique et la littérature. Elle décide d'entreprendre des études au Conservatoire de musique à Lausanne, mais ne peut toutefois entrer en classe de virtuosité car ses mains sont trop petites. Dès cette époque, elle affirme sa volonté d'autonomie: refusant le mariage, elle obtient en 1921 un certificat de l'école de sténographie Underwood et suit des cours d'allemand. Elle travaille alors comme journaliste, puis s'établit à Genève et fait toute sa carrière comme fonctionnaire internationale au Bureau international du travail. Son travail au BIT ne lui laisse que peu de temps pour sa vocation littéraire. Il faut la guerre et la suspension des activités du BIT à Genève pour qu'elle puisse s'y consacrer. Elle écrit alors ses premiers romans Nuages dans la main qui paraît en 1940 grâce à la recommandation de Ramuz, Comme le sable (1946) et La Paix des ruches (1947). Elle obtient en 1942 le Prix Schiller. C'est la première phase de son activité littéraire marquée par l'évocation du problème de la femme dans la société et du problème des minorités ainsi que par des réflexions sur l'amour et la solitude.

Ayant repris son activité au BIT en 1946, la romancière doit attendre sa retraite, en 1959, pour disposer du temps indispensable à la création. Jusqu'à l'âge de quatre-vingt-cinq ans, Alice Rivaz alterne nouvelles, romans et textes autobiographiques. Lors de cette deuxième phase de créativité littéraire, elle dénonce l'égoïsme et l'indifférence de la société face aux humbles, Sans alcool, 1961, De mémoire et d'oubli, 1973, elle explore la vie intérieure de ses personnages, Le Creux de la vague, 1967, Jette ton pain, 1979, elle évoque son enfance, ses souvenirs et notamment ses débuts en littérature, les raisons du choix d'un pseudonyme. Elle écrit également une étude sur Charles-Ferdinand Ramuz, un essai sur le poète Jean-Georges Lossier et un portrait de la romancière Alice Curchod.

Musicienne, jouant du piano plusieurs heures par jour, Alice Rivaz s'adonne également à la peinture. Elle laisse l'image d'une femme moderne qui a osé aborder des sujets largement tabous et qui a osé dénoncer les injustices les plus criantes de la société. À partir de 1996, les Editions de l'Aire ont entrepris de rééditer grande partie de son œuvre. Le 12 septembre 2005, une plaque commémorative à son nom, est inaugurée rue Caroline 1, à Lausanne, sur l'immeuble où vécurent ses parents.

La tombe d'Alice Rivaz se trouve au Cimetière des Rois, à Genève.

Texte tiré de : Wikipédia

Voir aussi:

http://www.rts.ch/archives/tv/culture/3469654-alice-rivaz.html#emission-rts

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  • Anne-Marie Martin-Zürcher

    Le lien de la RTS concernant l'entretien entre Nicolas Bouvier et Alice Rivaz figurait au bas de mes descriptions. Merci quand même.

  • Martine Desarzens

    Vous avez raison chère Anne-marie, pardonnez moi ! Je vous encourage à regardez l'entretien avec Nicolas Bouvier qu'Anne-Marie propose au bas de son descriptif elle évoque ce que lui apporte les quatuors de Beethoven Alice Rivaz était une grande amie de Victor Desarzens, ils ont échangé une correspondance au sujet de la musique, des quatuors de Beethoven, de la peinture. Ainsi que la découverte du fonds Alice Rivaz :http://ead.nb.admin.ch/html/rivaz_0.html

8 mai 2013
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