Jean-Marc Caloz (*1948) a de nombreuses cordes à son arc. Le point commun à toutes ces cordes est son amour de l'humain. Sa vie durant, il a exercé le noble métier de médecin : que ce soit à la campagne ou au service du CICR ainsi que dans les prisons. Parallèlement, il nourrit trois passions : le théâtre, le chant et le patrimoine.

Dans cette capsule, il lit le discours du 1er août qu'il avait prononcé à la demande des autorités en 2001.

Il répond aux questions suivantes :

• Qu'est-ce que la Suisse ? Qu'est-ce être suisse aujourd'hui ?
• N'ayant de compte à rendre à aucun parti politique, quelle est ta vision de notre pays ?

Quelques citations :

• Etre suisse signifie pour moi l’appartenance à un pays qui est le mien, que j’aime bien, mais ces mots n’entraînent aucunement l’exclusion des autres habitants de notre planète.
• Peu m’importe que Guillaume Tell ait existé ou non, que la prairie du Grütli n’ait pas vraiment été le décor original d’une pièce de théâtre jouée par Walter Fürst, Werner Stauffacher et Arnold de Melchtal. Ces mythes ont été nécessaires à la cohésion nationale et le sont toujours à condition que l’on dépasse leur côté étriqué et réducteur.

Les trois Suisses**,** Jean Renggli , Public domain, via Wikimedia Commons

Merci à Thierry Epiney, compositeur, qui nous offre la musique de cette capsule.

En cas de difficulté de lecture, vous pouvez lire cette capsule sur Youtube à cette adresse.

Voir aussi :

Discours patriotique humoristique

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Imprévisible avenir

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