Le premier fils de François de Weck et de Pauline, née Fontaine, Louis de Weck, mon arrière-grand-père, ajouta Reynold à son nom au lendemain de son mariage avec Othile de Reynold, tante de Gonzague de Reynold. Il fit une brillante carrière politique à Fribourg et à Berne: il fut conseiller d'Etat de 1861 à 1880, chef de la Direction des Finances, conseiller aux Etats de 1863 à 1866, puis conseiller national de 1866 à sa mort. Il déploya de grandes énergies pour que la ligne de chemins de fer Berne-Lausanne passe par Fribourg et pour que l'emprunt de seize millions, contracté à cet effet, auprès de banquiers bâlois, fût honoré. Il eut onze enfants, dont un, Pierre de Weck, fut Jésuite. Patricien, rallié à la démocratie, très attaché au catholicisme, il fut néanmoins modéré et admiré pour cela par la Suisse de son temps. Son neveu, Gonzague de Reynold trace de lui un portrait haut en couleur dans le premier volume de ses Mémoires. LdW