Dans une année liturgique, quelques sermons sont consacrés au sacrement de pénitence, à la confession. Un prêtre nous contât une histoire originale, qui est arrivée dans une paroisse italienne, si j’ai bonne mémoire. Un homme volait l’argent du tronc de l’église et s’en confessait souvent au curé, qui l’absolvait; puisqu’en récitant l’acte de contrition il prenait la ferme résolution de ne plus recommencer. Tenu par le secret de la confession, l’abbé ne pouvait que lui donner de sévères pénitences, pour le vol uniquement car pécher capital; de plus en confession le prêtre ne regarde jamais le pénitent.

• Il ne pouvait pas le dénoncer.
• Il n’avait pas le droit de l’épier en particulier.
• La surveillance permanente du tronc eût été la solution, à condition que les vols soient faits hors des horaires liturgiques; ce qui n’était pas le cas. L’abbé n’officiait pas face à l’assemblée; il avait autres choses à faire de toutes façons. L’homme finit par se venter de la chose et l’abbé pût le confondre hors de la confession. L’homme demandât au prêtre s’il il le dénoncerait pour l’obliger à rembourser; il lui fût répondu qu’il n’était pas un corbeau, et que l’Eglise punissait sévèrement le chantage. Un accord fût trouvé et la paroisse fût remboursée.