Un belle assiette de "biscômes" pour les quatre-heures....

Un belle assiette de "biscômes" pour les quatre-heures....

1952
Pierre Auguste Chappuis
Philippe Chappuis

Vacances à Champex au chalet du Signal de Maurice Crettex, notre logement était assez simple, nous sommes ici devant la cuisine en partie enterrée mais très fraîche, un peu sombre qui était séparée des chambres à coucher se trouvant à l'étage dans une autre partie du bâtiment. C'était un jour d'invitation, ma mère a choisi un tailleur avec une belle broche et nous avons dû abandonner notre tenue de "travail", prudemment nous avons une table séparée sans nappe avec la vaisselle du pique-nique.. mais l'assiette promet !

Biscôme, chez nous, cela correspondait à un biscuit, une friandise. Il est cité dans le dictionnaire suisse romand et correspond traditionnellement à un pain d'épices édulcoré au miel que l'on mange surtout en décembre au temps de Noël. L'origine du mot, attesté dès 1541 sous biscobe pourrait être, selon le Glossaire des patois de la Suisse romande, l'adaptation populaire d'episcopus évêque (les biscômes de la St Nicolas représente le saint orné des attributs épiscopaux). Un croisement avec le suisse alémanique lebeskuche (Fribourg) est possible également.

Quatre-heures, terme familier à l'usage des enfants**,** en général pluriel dans l'usage romand comme les dix-heures, mais peut être utilisé au singulier "tiens voilà des gâteaux secs pour ton quatre-heure(s)"

Photographie de Pierre Auguste Chappuis

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