Anniviers, route des Pontis

Anniviers, route des Pontis

Editions Perrochet, Lausanne
Albin Salamin

En 1837, l'ethnologue Frédéric-Constant de Rougemont (1808- 1876) écrivait à propos de l'accès au Val d'Anniviers: " Vallée d'Anniviers (en allemand: Einfischthal) dont l'entrée est fort difficile, presque isolée, habitée dit-on, par des descendants des Hunts, long-temps la terreur des Valaisans, convertis fort tard au catholicisme..."

Les premiers chemin sont certainement dus aux premiers passages des Anniviards qui devaient relier la vallée à la ville de Sierre. Le plus ancien chemin passait probablement par Noës pour rejoindre la route principale en direction de Loèche dans le Haut-Valais, puis à Chippis, il montait la pente en direction du hameau de Niouc, pour continuer vers les Grandes et les petites Pontis. Ce passage difficile et escarpé était très dangereux "un affreux chemin dans des rocs". Puis le chemin se poursuivait vers Vissoie en passant par le hameau de Fang.

L'amélioration du passage dans cette région débuta avec le percements des vivers tunnels des Pontis entre 1856 et 1858. Puis par améliorations successives, la route carrossable de Sierre à Vissoie fut réalisée en 1863.

Les anciens tunnels des Pontis:

En 1956, la route d'Anniviers sera élargie et améliorée pour permettre aux camions transportant les matériaux, dont en particulier le ciment, entre Sierre et Grimentz pour la construction du barrage de Moiry.

De nos jour, les Grandes Pontis:

Photo Armand Sin

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Albin Salamin
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12 février 2017
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