Genève, le manège de la caserne
Genève, le manège de la caserne
Ce manège avait été construit en 1875 en prévision de la venue à Genève des troupes de la Cavalerie. On peut le lire ci-dessous que finalement ces troupes ont été cantonnées à Aarau. De chaque côté du manège, on peut voir le début des deux bâtiments annexes de la caserne et de l'arsenal.
Carte postale envoyée le 6 novembre 1910
"Les installations militaires de Genève-Plainpalais furent érigées par John Camoletti* de 1875 à 1877. Comme celles de Berne, elles comprenaient un arsenal, une caserne et un manège avec écuries; et comme à Berne, ces bâtiments ceinturaient la pelouse de la caserne sur trois côtés. Avec le temps, l'installation de Plainpalais dut céder la place au Palais des Expositions qui ne cessait de s'étendre. C'est en 1958 que l'installation qui lui succéda, la caserne des Vernets, fut inaugurée. Seule l'aile nord-ouest de l'installation existe encore aujourd'hui (rue de l'École-de-Médecine 13)" Source: Inventaire des constructions militaires suisse. Arma Suisse, 2009).
Dans une chronique publiée chez Payot (Genève 1842-1942) de B. Lescaze et B. Lochner, on peut lire: En 1877, on décida de regrouper au bord de l'Arve, l'Arsenal jusqu'alors établi dans l'ancien grenier à blé de la rue de l'Hôtel de Ville et la caserne de Hollande construite en 1784 qui se trouvait à la rue Diday. Au début de la construction en 1875, la nouvelle caserne de Plainpalais était prévue pour la cavalerie, d'où la construction du Manège. Mais la cavalerie sera en fait établie à Aarau*.* La Caserne pouvait loger 500 hommes"*.
Voir aussi:
* L'aile sud-ouest de la Caserne *
* Notons qu'il existait à Genève un Manège (depuis 1600) provisoirement installé à la Corraterie (1827) en attendant sa reconstruction. il a été déplacé dans de nouveaux bâtiments à la rue St-Léger en septembre 1829. En 2014, la ville de Genève veut réhabiliter ce bâtiment, objet patrimonial.*
Images modifiées ou générées par l'IA
Depuis peu, l’intelligence artificielle arrive dans nos vies, pour le meilleur comme pour le pire. Elle permet de déflouter, coloriser et optimiser les témoignages historiques parfois de manière bluffante. Dans ce contexte, notreHistoire.ch et sa webédition a pris position pour défendre l'authenticité et la sincérité des documents publiés sur la plateforme.