Carte postale « A bas la loi Häberlin ! A bas les pleins-pouvoirs ! Citoyens libres, nous connaissons nos devoirs.» Carte publiée par l’Union Républicaine Suisse.
Carte postale « A bas la loi Häberlin ! A bas les pleins-pouvoirs ! Citoyens libres, nous connaissons nos devoirs.» Carte publiée par l’Union Républicaine Suisse.
Carte postale de la campagne politique en vue de la votation du 24 septembre 1922, sur la loi Häberlin, éditée par l’Union Républicaine Suisse (Union des Républicains Suisses, selon les sources).
L’allégorie utilisée par l’illustrateur est assez marquante : la loi contestée est l’arme d’un bourreau avec laquelle il s’apprête décapiter la démocratie ou la liberté.
Cette votation fait suite à la grève générale de novembre 1918 et à la volonté du conseiller fédéral Heinrich Häberlin (1868-1947), conseiller fédéral de 1920 à 1934, de renforcer les pouvoirs de la Confédération en matière de sûreté de l’Etat (Lex Häberlin I).
Voilà ce qu’en dit Wikipedia : « Dimanche 24 septembre 1922 : Votations fédérales. Le peuple rejette, par 376 832 non (55,4 %) contre 303 794 oui (44,6 %), le projet de modification du code pénal fédéral en ce qui concerne les crimes et délits contre l'ordre constitutionnel et la sûreté intérieure, et introduisant le sursis à l'exécution de la peine. »
Le dimanche 11 mars 1934, une seconde loi (Lex Häberlin II) sera également rejetée en votation populaire. Selon Wikipedia : «Votations fédérales. Le peuple rejette, par 488 672 non (53,8 %) contre 419 399 oui (46,2 %), la loi fédérale sur la protection de l’ordre public. » Häberlin quittera le Conseil fédéral après ce second échec.
La donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis
Suite à la donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis (1888-1980) à la Fondation Plateforme 10 à Lausanne. notreHistoire.ch est allé à la rencontre de Philippe Chappuis, descendant du photographe, et a évoqué avec lui les étapes qui l'ont mené à déposer la collection familiale dans une institution publique.