Eglise de St-Pierre de Clages avant 1948

Eglise de St-Pierre de Clages avant 1948

Pierre Auguste Chappuis
Philippe Chappuis

Pierre Auguste Chappuis fut régisseur de vignes à Fully et à Champmarais à Conthey et a passé et repassé par ce pays qu'il affectionnait. Il s'est attardé à 2 reprises à St Pierre de Clages, dans les années 1930 puis en mai 1958 et a pris quelques images significatives de l'Eglise romane du prieuré de St Pierre de Clages. Albin Salamin a pris soin de décrire l'historique de ce lieu. Le travail de Pierre Bouffard , "St -Pierre de Clages et les églises des Alpes à trois absides" est intéressant et illustré. En 1948, grâce à " L'Ecu d'Or" l'église a bénéficié d'une importante restauration dont certains changements extérieurs apparaissent sur ses photographies.

Gros plan sur le portail d'entrée avec la différence de niveau. Sur le flanc N de la nef , porte murée qui donnait sur le bas côté nord de la nef. A la fenêtre de la tour octogonale, St-Pierre veille, immobile..., mais il n'apparaît pas dans la même baie que sur cette image .Les appareils de la construction des murs sont décrits par Pierre Bouffard ( dans "St -Pierre de Clages et les églises des Alpes à trois absides. Etude archéologique et comparative », dans Vallesia, t. 3 (1948), p. 59-79."):"Les appareils très variés et irréguliers de tous les murs montrent des traces certaines de remaniements successifs et nombreux, qu'il n'est pas toujours aisé de déterminer. La façade ouest est construite en un appareil moyen assez régulier.Son unique décoration consiste en deux contreforts qui montent jusqu'au toit et correspondent aux pilastres intérieurs, qui séparent les nefs. Comme le sommet du toit se trouve exactement au centre, les deux contreforts sont d'inégale hauteur, puisqu'ils ont été construits sur le grand axe déplacé. Le portail, lui, est axé sur le centre mathématique ; c'est, à vrai dire, une simple porte carrée, surmontée d'un tympan encadré d'un tore cantonné en plein cintre. La porte est moderne. De chaque côté de la porte, à la hauteur du tympan, sont pratiquées des ouvertures aveugles à arcatures géminées. Comme le tympan, elles étaient ornées de peintures, aujourd'hui presque entièrement effacées.Au-dessus de la porte, une ouverture en meurtrière est pratiquée sur l'axe réel."

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Philippe Chappuis
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20 juin 2019
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