Hervé Dumont

28 novembre 1995
Emission Le Téléjournal
Les archives de la RTS

En 1995, l'historien de cinéma Hervé Dumont prend la tête de la Cinémathèque suisse. Le choix du successeur de Freddy Buache a été difficile mais le Conseil de fondation de l'institution, convaincu d'avoir trouvé la perle rare, l'a élu à la majorité absolue. Le Téléjournal propose un portrait du nouveau directeur et ses premières réactions.

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  • Martine Desarzens

    Cette nomination aura été un très grand crève coeur pour les amoureux du cinéma ! Tous les cinéphiles attendaient la nomination de Christian Dimitriu, bras droit et ami de Freddy Buache depuis des décennies......hélas c'était sans compter les dessous de cartes, les petites trahisons internes et surtout les pressions politiques...en effet si Hervé Dumont a pris la tête de la cinémathèque, nous avons tous eu l'impression que c'était juste pour écrit SON livre sur le cinéma, d'où son internet des archives.......si non, au niveau de la programmation ce nouveau directeur n'a pas créé la piste des étoiles.....Je me permets de présenter Christian Dimitriu, décédé le 12, avril 2016, dans le plus grand silence médiatique: "..." La Cinémathèque suisse et la Fédération internationale des archives du film (FIAF) ont la grande tristesse de faire part du décès, dimanche matin, à l’âge de 70 ans, de Christian Dimitriu, ancien directeur adjoint de l'institution (de 1981 à 1992) puis administrateur délégué de la FIAF à Bruxelles (de 1995 à 2011). Depuis sa retraite, et malgré la maladie, ce Lausannois de cœur continuait assidûment à écrire et fréquenter les salles de cinéma – le Capitole en particulier. Né en 1945, Christian Dimitriu a grandi à Buenos Aires. Après son lycée, il vient étudier à l’Université de Lausanne en 1964 où il obtient d’abord une licence en économie en 1968. Il s’intéresse ensuite aux sciences sociales (et au cinéma), anime un ciné-club universitaire à Lausanne, tourne son premier reportage et fréquente les festivals – Cannes notamment. Après un interlude de cinq ans en Argentine, il revient à Lausanne, achève ses études en cinéma et sciences sociales en 1976 et développe une recherche pour le journal La Suisse en 1980. Alors que la Cinémathèque suisse s’installe au Casino de Montbenon, en 1981, il est engagé par Freddy Buache, avec lequel il va collaborer pendant onze ans. D’abord assistant de Buache, puis directeur adjoint de l’institution à partir de 1983, il va contribuer au développement toujours plus important de l’institution qui, dans ses nouveaux murs, trouve un nouveau souffle. Il dirige notamment la publication du bulletin qui informe sur la programmation quotidienne ou le premier tome de la monumentale Histoire du cinéma suisse (1896-1965) écrite par Hervé Dumont, éditée en français et en allemand, pour laquelle il recherche et trouve de nombreux financements. Il fait œuvre de pionnier en mettant aussi sur pied un séminaire sur la restauration de films, alors que ce type de problématique n’est pas encore vraiment dans l’air du temps. Il signe également, en 1985, la première (et toujours unique!) monographie en français sur l’œuvre d'Alain Tanner aux éditions Henry Veyrier, régulièrement rééditée, puis traduite et complétée en espagnol en 1993 aux éditions Cátedra. Il écrit aussi, deux ans plus tard, pour le compte du Festival de Fribourg, L'Argentine et son cinéma, aux Editions du Festival de Films du Tiers-Monde. Dans le cadre de ses fonctions à la Cinémathèque suisse, il est nommé en 1984 au comité

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20 juin 2017
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