François Turk au jardin

François Turk au jardin

François est devenu un personnage incontournable de Romainmôtier. Il est à la source du NET. Voici un article que j'ai proposé sur l'Omnibus, journal de la région d'Orbe. Leur site.

Il y a peu, le NET se réunissait chez François Turk dans sa maison de Romainmôtier le long de la route de Vaulion. Derrière ce sigle énigmatique se cache l’association Nozon En Transition Nous voilà un peu plus avancés avant de découvrir qu’elle regroupe essentiellement des habitants installés à Romainmôtier ou dans les villages environnants, et même un de Lausanne. En tous les cas, une trentaine de personnes intéressées à développer des activités dans le vallon autour de l’écologie. Il s’agit pour la plupart de parents qui aimeraient s’inscrire dans une démarche participative et dans un modèle de gouvernance partagée.

Elles et ils étaient donc réunis en ce début janvier pour une de leurs rencontres plénières autour de la table du salon, entourés de la vie familiale qui laissait entendre de temps en temps quelques cris d’enfants. La dizaine de personnes présentes étaient là pour rendre compte des projets dont ils étaient les porte-paroles. La plupart de ces projets sont nés il y a deux ans d’initiatives personnelles autour desquelles se sont regroupées les personnes intéressées. En voici quelques-uns avec un bref descriptif de leur avancée.

L’un des projets les plus avancés est certainement celui de jardins collectifs en permaculture. Le groupe s’est mis à la recherche de parcelles et deux sont déjà tombées dans leur escarcelle. Des cours de formation sont envisagés, une rénovation de serre est en prévision et une charte a été élaborée. L’autosuffisance alimentaire dans le vallon est visée à moyen terme. Des ateliers familles ont pris corps avec l’idée d’organiser des activités pour les enfants, notamment des sorties en forêt. Il existe déjà une crèche autogérée mais en phase pilote où les parents se relaient pour assurer la garde. On entend même parler de centre socioculturel dans le quartier. Une coopérative alimentaire se met en place pour regrouper les commandes et acheter en gros par exemple. D’autres projets sont au point mort comme ecoEglise qui établirait des échanges avec la paroisse. Celui de Nozon’Nature est essoufflé et s’est mis en veilleuse. Des échanges de biens et services pourront reprendre dès qu'un local adéquat aura été trouvé. Un projet d’herboristerie proposera des armoires pour la mise en commun des récoltes dans diverses communes, une première devant bientôt être installée à Premier.

Voilà donc des entreprises originales qui vont à contrecourant de l’individualisme ambiant. On ne peut que souhaiter longue vie à ces initiatives dépendantes de la conviction et de l’engagement des personnes concernées mais qui offrent des perspectives humaines ambitieuses et qui se mettent en place sans hâte.

Serge Goy

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