Saint-Luc autrefois
Saint-Luc autrefois
Carte postale postée à Saint-Luc le 5 août 1926.
1 : Hôtel du Cervin
2 : Hôtel de la Bella Tola [merci Michel Savioz pour les infos]
Souvenirs de l'hôtel Bella Tola dans le blog de Rose Bünter-Salamin
du 21 juin 2007 et retranscrit par sa petite-fille Ivana :
A l’âge de 16 ans, j’ai eu la chance et le bonheur, pendant les vacances d’été, de partager la vie de la famille Pont, propriétaire de l’hôtel Bella Tola à Saint-Luc. C’était une famille illustre depuis plusieurs générations, notable du Val d’Anniviers. Hôtel de renommée. Les Anglais, les Belges, les Hollandais, les Italiens et bien d’autres formaient la clientèle de ce lieu privilégié pour de magnifiques vacances. M. Auguste Piccard, physicien suisse, qui le premier explora la stratosphère, grand-père de M. Bertrand Piccard, y était un habitué de l’hôtel et ami de toute la famille.
J’avais la tâche de seconder Mme Alodie Theytaz-Pont [épouse du préfet-poète Aloïs Theytaz] dans la garde de ses 4 enfants. Madame Alodie, fille de Gabriel Pont, propriétaire de l’hôtel, était une personne que l’on ne pouvait qu’aimer et admirer. Cultivée, attentive aux autres, toujours positive. J’ai pour elle qui nous a quitté, un sentiment d’affection émue.
Nous logions dans un chalet situé au milieu du village et nous prenions les repas à l’hôtel. J’ai encore le goût des fameuses tartes soit aux abricots, soit aux pommes, entourées d’une bordure de crème fraîche, que le chef confectionnait.
Parfois dans le « feu » de midi on faisait appel à moi pour le service de table. J’adorais, même si parfois malhabile, je laissais tomber soit fourchettes, couteaux et même une fois un plat de courgettes et tomates. Vu mon jeune âge et n’étant pas professionnelle, on me pardonnait. Je préparais, pour le déjeuner, les coquilles de beurre. Dans la clientèle que je servais, quatre femmes hollandaises, à la corpulence «épanouie » réclamaient, à chaque repas, un supplément…. ce qui mettait le chef « en colère ».
Avec nous au chalet vivait tante Renée Pont. Dans sa tête, elle était hors du temps…. Elle me racontait des histoires à la cour des châteaux en Autriche, elle était princesse, belles toilettes, bals etc. Quelques instants, avec elle je vivais du bonheur…. eh… eh.
La famille Pont, cultivée, épanouie, toujours à l’avant-garde, était vraiment appréciée, « loin à la ronde ». Le contact avec une clientèle internationale était certainement un apport enrichissant pour cette famille qui a aussi fait ma joie.
A Saint-Luc un deuxième hôtel très apprécié, l’hôtel du Cervin, ainsi que la Pension Favre. Sur les hauteurs l’hôtel du Weisshorn, toujours en activité, et fort apprécié.
du 17 juillet 2007
Chaque été, le trajet Saint-Luc-Sierre, était un rituel à ne pas manquer. Nos cousins, nos cousines étaient de la partie. C’était la bande des «joyeux lurons » rires, chants… « cent kilomètres à pied… ». A la saison des moissons, régulièrement nous marchions de Vissoie à Saint-Luc. Etant la plus petite, j’avais droit à m’agripper à la queue du mulet pour m’aider à la montée…Pauvre mulet, chargé de bottes de blé et d’une fillette qu’il fallait aider. Ne dit-on pas « chargé comme un mulet » ?
du 12 novembre 2007
Agnès connaissait bien Saint-Luc, et l’hôtel du CERVIN. Elle y avait travaillé.
C’était l’hiver, l’hôtel fermé. Ils décident de s’y rendre et y vécurent pendant 5 semaines environ. A cette saison, pas d’eau dans la maison, mais assez de provisions pour vivre à l’aise. Pendant la nuit donc, pour ne pas être repérés, ils cuisinent et cherchent de l’eau au torrent du village. Au mois de mars, oncle Erasme se rend à son hôtel pour s’assurer qu’il n’y a pas de dégâts éventuels…… Nos deux compères, Agnès et Bouin alertés par du bruit, s’échappent pour se rendre à Chandolin. Ensuite ils veulent rejoindre la plaine par un petit sentier qui les conduit au village de Fang. La police les y attend. Finie la cavale….. Après avoir purgé sa peine Agnès épouse un unijambiste et finit sa vie à Corin.
Histoire des jeux vidéo en Suisse romande
Vous souvenez-vous de votre première partie de PONG, Mario ou Freecell? Ces souvenirs font partie d'une histoire proche que le GameLab de l'UNIL-EPFL cherche à documenter. Guillaume Guenat nous explique pourquoi les jeux électroniques sont aujourd'hui sous la loupe des chercheurs.