Comme ils sont jolis !

Souvenirs du début des années 1950. Le petit char servait aussi au transport du linge de la pension. Il fallait être plusieurs pour le retenir dans la descente en chaille de la Coopé. Un peu plus bas, à la hauteur de l’église libre (où l’on dégustait de succulentes salées ormonanches lors de la vente de paroisse), on empruntait le chemin qui surplombait la route cantonale. Une fois passé devant l’imposante Gentiane on arrivait, où le chemin fait sa jonction avec la route à l’extrémité ouest des Diablerets, chez la lessiveuse un peu en retrait de la route. Après avoir déposé le linge sale et repris le propre, direction l’entrée du village où on allait chercher du pain noir et un bidon de mélasse Véron chez Madame Girod, juste à côté de la Couronne chez Louis Corboz (découverte une vingtaine d’années plus tard !)