Grimentz, étrange objet du Malabar Princess

4 novembre 2013
Grimentz
A. Salamin
Albin Salamin

L'actualité a ramené le souvenir de cette catastrophe aérienne survenue le 3 novembre 1950 dans le Massif du Mont Blanc, plus précisément aux alentours des rochers de la Tournette à 4.677 mètres d'altitude, pratiquement 1000 mètres après le refuge Vallot, sur l'arête terminale sur la voie normale du Mont-Blanc.

Un Lockheed L-749 Constellation d'Air India International assurant la liaison Bombay Londres via le Caire et Genève, s'écrase et tuant huit membres d'équipage et ses quarante passagers. Près de seize ans plus tard, le 24 janvier 1966, le « Kangchenjunga », un Boeing 707 de la compagnie Air India, qui effectuait la liaison Bombay-New York, au même endroit avec 117 passagers à bord à environ 4.750 mètres d'altitude.

Depuis lors, les alpinistes découvrent régulièrement des morceaux de carlingue, des valises ou même des restes humains. En 2013, un jeune alpiniste retrouve un trésor de pièce de monnaie et de bijoux.

Rappelons que le fameux guide de Chamonix, René Payot fit une chute lors de sa tentative d'atteindre l'épave et se tua. Pour

plus d'informations sur cette accident Mais dans un article de presse, nous pouvons lire l'étonnement des gens de Grimentz et des tourismes pour une sculpture exposée par le guide M. Vital Vouardoux. Mais que signifie cette pièce non identifiée?

C'est peut-être un fragment d'aile de cette avion que notre guide Vital Vouardoux a découvert lors d'une excursion au Mont Blanc, en compagnie des parents d'une des victimes et ramené à Grimentz. Un vestige émouvant!

L'article du journal de 1965


Article de presse des archives de M. Yves Vouardoux

De nos jours cette étrange objet existe-t-il toujours?

Une photo du Lockheed Constellation comme celui du Malabar Princess

Photo de Jean-Georges Mallet

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  • Sylvie Bazzanella

    Article très intéressant. Lu sur le site Pionnair-GE : Depuis les années 80s des collectionneurs de différentes nationalités sillonnent régulièrement le glacier récoltant ces fragments. Des collections se constituent, des artistes conçoivent en réutilisant ces objets. Pour certains ce sont des objets de valeur et un trafic de débris existe. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Albin Salamin
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5 novembre 2013
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