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Ayer, 1954
1954
Remi Hauman
Ayer, 1954
1954
Remi Hauman
Photo de Marie-Louise Hauman (1925–1987). Infirmière belge, elle a travaillé à la fin des années 1940 au sanatorium pour tuberculeux "Belgica" à Montana. Par la suite, elle a beaucoup voyagé dans la région, où elle a pris de nombreuses photos de paysages rustiques et de scènes de la vie quotidienne.
https://notrehistoire.ch/entries/L28LRbJOYKA
11 avril 2025
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Cher monsieur Remi Haumann
Merci beaucoup pour ce beau partage qui vient compléter vos autres publications d'images prises par cette infirmière. Et oui encore à propos d'Ayer :
Le nom d'Ayer a peu varié au cours de l'histoire du village : « Aier » et « Aiers » en 1200, « Ayers » en 1227, « Ayer » en 1245 et 1327. Le mot « Ayer » proviendrait du nom francoprovençal « ayer » signifiant « érable sycomore », un arbre commun dans les régions montagneuses. les Ayérois sont surnommés les Corbeaux ou Corbés, probablement en raison du grand nombre de ces oiseaux dans la région, et lé Tria-kî (soit ceux qui sont tirés d'un côté à l'autre en patois valaisan, allusion aux querelles de communes voisines dans lesquelles Ayer était entraînée). En l'an 2009 il y a eu fusion avec cinq autres communes du Val d'Anniviers : Chandolin, Grimentz, Saint-Jean, Saint-Luc et Vissoie pour former la nouvelle commune d'Anniviers. (selon Wikipedia)
Et pour plus d'informations concernant Ayer, voici :
fr.wikipedia.org/wiki/Ayer
valais-en-questions.ch/service...
hls-dhs-dss.ch/fr/articles/002...
sentiers-decouverte.ch/nature-...
Amicalement Renata
Bonjour madame, merci beaucoup pour l'explication! J'ai néanmoins une question : le mot Tria-kî est-il d'origine indo-européenne ? Cela doit bien être indo-européen, bien sûr, mais je pose tout de même la question, car je n'y trouve pas de langue italique. À vrai dire, ma langue maternelle est le néerlandais (flamand), donc je ne vois pas toujours cela très clairement
Cher monsieur Remi Hauman
Merci beaucoup pour la question posée à laquelle je ne saurais vous répondre tout simplement, et j'ose supposer que vous en savez déjà bien plus que moi. Et oui il est bien vrai que j'aurais aimé apprendre plus, mais voilà là je vais devoir me contenter d'essayer de vous répondre au travers de ce que je viens de découvrir, voici:
Le mot Tria-kî viens de la langue Kurde, et le kurde appartient à la famille des langues indo-européennes et ses dialectes se rattachent au sous-groupe nord-ouest de la branche des langues indo-iraniennes. Bien que la langue kurde ne soit pas unifiée, elle se distingue des autres langues iraniennes occidentales
Plus d'histoire concernant la langue Kurde, voici :
kurdistan-au-feminin.fr/2020/0...
Amicalement Renata
Au lieu-dit "Le Ferouc" !
Le nom Ayer, village situé dans le Val d'Anniviers en Suisse, a en effet peu changé au fil des siècles, ce qui est relativement rare et intéressant. L'origine de ce nom pourrait remonter à des racines préceltique, celtique ou latine, comme c’est souvent le cas pour les toponymes alpins. Voici quelques hypothèses sur l'origine du nom Ayer : Origine celtique ou préceltique : Le nom pourrait venir d'une racine indo-européenne telle que "ar" ou "air", qui signifie souvent "rivière", "eau", ou encore "hauteur". Cela ferait sens dans un contexte alpin, où les noms de lieux sont souvent liés à des caractéristiques géographiques. Origine latine : Une autre piste évoque une dérivation du latin ager, qui signifie "champ", "terre cultivable". Ce mot a souvent été transformé en "Ayer" dans les dialectes romans locaux. Cela pourrait faire référence aux terres agricoles du village. Évolution locale minimale : Les premières attestations du nom sont très proches du nom actuel : on le retrouve sous des formes anciennes comme "Ayre", "Aiers", "Ayer" dès le Moyen Âge. Cela montre une remarquable stabilité, probablement due à la relative isolation du lieu et à une tradition orale bien ancrée.
Mais la Médiathèque Valais nous dit ceci: Selon l'ouvrage de Guex "La montagne et ses noms", disponible en ligne sur la Bibliothèque numérique du Valais, le nom Ayer, viendrait du celtique *akaros, érable. L'Essai de toponymie de Jaccard confirme cette information : "Ayer, nom de villages alpestres : comm. D. Sierre, Ayer, 1327, ham. d'Hérémence, etc., et Ayerne, de nombreux pâturages ; les premiers, du patois ayer, du latin acer, érable, et les seconds de l'adjectif latin acerinus, lieux où il y a des érables."
Le nom Ayer signifierait donc érable. Cependant, le village d'Ayer s'appelait Venèze, au 9e siècle. Il a été détruit par éboulement et reconstruit sous le nom d'Ayer. Le Journal de Sierre du 27 juin 1967, disponible en ligne, relate cette légende : "... du grand éboulement ayant englouti les deux villages de Artzettaz et Venèze au neuvième siècle, dit-on. (...) Il importe de rappeler brièvement l’histoire de ce terrible éboulement déjà publiée dans notre journal, en son temps: Les deux villages d’Artzettaz et Venèze étaient construits contre une paroi de rocher. Le jour de Saint Thomas, en décembre de chaque année, était à cette époque fête chômée. Or, ce jour-là, tout le monde est descendu à Vissoie pour la messe, hormis une jeune femme demeurée chez elle, disant qu’elle devait en premier lieu faire sa lessive. Elle s’exprimait en patois : «Tomà quie tomi fa quiè ma bouyia chè lavi». Les fidèles, en arrivant aux Grands-Praz, eurent la douloureuse surprise de constater la disparition totale des deux villages ainsi que de la malheureuse ménagère." notrehistoire.ch/entries/P3p8D...
Monsieur,
merci beaucoup pour vos éclaircissements linguistiques, très intéressant! Qu’il s’agisse d’une origine celtique ou latine, ça reste une question très relative, puisque ces deux langues furent autrefois une seule et même langue.
Savez-vous également quelle est l’origine du mot Tria-kî, que Renata mentionne ci-dessus ?
Je n'ai jamais entendu ce mot en Anniviers et je ne le trouve pas non plus dans le lexique du patois anniviard, édité par Messieurs Gérard Revey et Jean-Baptiste Massy. Je ne sais pas où Wikipédia a trouvé ce terme ?
Cher monsieur Remi Hauman
Voici pour le plaisir des yeux encore une petite balade au travers du Village d'Ayer :
youtube.com/watch?v=awQTA801a4...
Et encore l'une de vos publications d'une photo prise par une amie de Marie Louise Hauman au Sanatorium Belgica , voici :
notrehistoire.ch/entries/6aW3w...
Amicalement Renata
Cher monsieur Remi Hauman
Peut-être en prenant concernant les querelles, les trois (Tria-kî ) fonctions attribuées aux baptisés et à l'Église par la théologie catholique : fonction prophétique, fonction pastorale et fonction sacerdotale
Dans la Rome antique, la citoyenneté romaine offre des droits étendus et fondamentaux. L'ensemble de ces droits forme le droit de cité romain (jus civitas ou civitas). À l'origine, le droit de cité, c’est-à-dire la reconnaissance de la citoyenneté, est réservé aux hommes libres inscrits dans les tribus de la ville de Rome et de son territoire limitrophe. En -89, il est étendu à tous les hommes libres d'Italie ; trois siècles après, en 212, il est accordé à tous les hommes libres de l'Empire romain. L'extension de la citoyenneté fut un puissant vecteur d'attraction de la Rome antique. (Wikipedia)
Religion et politique comme sujet de querelle je vois assez bien, mais voilà je ne peux rien répondre pour sûr
Possible qu'il y en a qui sont entrain de bien sourire, et ils/elles seront les bienvenu(e)s pour répondre très sérieusement
Amicalement Renata