les toits d'Epesses et le Haut-Lac

les toits d'Epesses et le Haut-Lac

1970
Philippe Chappuis

Lavaux enchanteur, sauvé par un humaniste bâlois !

Dans le livre passionnant et instructif "Acteurs de la vigne" de la Confrérie des Vignerons sous la direction de Sabine Caruzzo et Philippe Kaenel (Editions Antipodes 2018), Denyse Raymond, historienne de l'art, traitant des villages au coeur du paysage très structuré du Lavaux, telle une architecture dans l'architecture, écrit en conclusion:

Vignerons actifs ou retraités, nouveaux habitants venus des villes, tous tiennent à ce que les villages de Lavaux restent vivants. Tous essaient de faire preuve d'un "savoir habiter" suffisant pour respecter le site dans son ensemble afin que , dans le sillage de Charles Ferdinand Ramuz, le poète puisse toujours passer:

" On voit en ce mois de juillet, qu'on a eu raison de bâtir serré le plus qu'on a pu avec la moitié des maisons sous terre (...) on a vu le soleil venir, et les façades se sont éclairées, qui sont étroites, peintes à la chaux, ayant deux, trois étages comme dans les villes, ayant deux , trois rangées de fenêtres avec un perron dans le bas et, dans le haut, comme coupant la ligne de l'avant-toit, sous un autre petit toit à elle, une porte où pend une poulie qui set à faire monter les sarments." (Le passage du poète, 1923)

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