Le funiculaire Lausanne-Signal
Le funiculaire Lausanne-Signal
En Suisse romande on compte 24 funiculaires dont 3 fermés au public et 4 disparus
Un Comité d'initiative avait obtenu, en 1885, une concession pour la construction d'un funiculaire entre l'emplacement, alors vacant, de la buanderie et le Signal.
Il recueillit beaucoup d'encouragements platoniques, mais très peu d'appui financier. Cette prudence avait sa raison d'être, car le bois de Sauvabelin n'était guère visité que pendant la belle saison et les fêtes qui y installaient de temps à autre leurs ronds de danse et leurs carrousels ne créaient pas le courant permanent de voyageurs qui est nécessaire à la prospérité d'une entreprise de transports.
Cette première Société attendit longtemps des temps meilleurs, puis renonça à sa concession.
Depuis lors, une Société de développement créa dans le bois un lac à patiner, ce qui produisit une circulation d'hiver, puis les tramways se construisirent et rendirent plus accessible l'emplacement d'une gare inférieure ; enfin et surtout, l'affluence inattendue des voyageurs de tramways donna la preuve que le public apprécie beaucoup les moyens de transport. On pouvait donc, sans trop de témérité, reprendre le projet d'un funiculaire Lausanne-Signal.
Source: extrait Bulletin technique de la Suisse romande août 1900
Une série d'anciennes cartes postales sublimées
Affiche Funiculaire et station climatérique du Signal Müller et Trüb Lausanne 1899
Lausanne Souvenir Grands Magasins Grösch & Greiff Lausanne 1899
Funiculaire Lausanne-Signal Artist. Atelier Gugenhiem & Co éditeurs Zürich 1899
Funiculaire Lausanne-Signal Artist. Atelier Gugenhiem & Co éditeurs Zürich 1899
Lausanne Funiculaire du Signal sans éditeur 1899
Lausanne Funiculaire du Signal Charnaux frères et Cie Genève 1899
Mais laissons le soin à la plume de Julien Sansonnens nous raconter son histoire
La donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis
Suite à la donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis (1888-1980) à la Fondation Plateforme 10 à Lausanne. notreHistoire.ch est allé à la rencontre de Philippe Chappuis, descendant du photographe, et a évoqué avec lui les étapes qui l'ont mené à déposer la collection familiale dans une institution publique.