La Maison Glayre de Romainmôtier
La Maison Glayre de Romainmôtier
Bordant la route pour Vaulion, dominant l'Abbatiale de Romainmôtier cette belle demeure, reconstruite en 1575, est remarquable par son architecture, mais aussi par son histoire, liée à la Révolution Vaudoise, par le rôle qu'y a joué Maurice Glayre (1743-1819). Il est né, à la cure de Romainmôtier, fils de Pierre Claude, pasteur, et de Jeanne Françoise née Tissot. La première partie de sa vie se passe à l'étranger, comme secrétaire particulier et conseiller personnel de Stanislas Poniatowski, dernier roi de Pologne, qui le charge de missions diplomatiques à Saint-Pétersbourg, Vienne, Berlin et Paris (1788). A son retour de Pologne en Suisse, en 1787, il acquiert cette demeure de sa tante Mme Grobéty, née Tissot et partagera son temps entre Lausanne et Romainmôtier. Il sera dès lors partie prenante, dans le tournant du siècle, aux événements aboutissant à la fin du Régime bernois, au renvoi des baillis au début de l'an 1798 et aux différentes étapes politiques qui feront finalement de lui le membre de la commission d'organisation du canton de Vaud chargée de mettre en vigueur l'acte de Médiation (1803) et, par son élection par le cercle de Romainmôtier, le 28 mars 1803, un des membres du Grand Conseil vaudois qui tiendra sa première séance le 14 avril 1803. (Sources dans DHS, Wikipedia et le Dictionnaire historique du Canton de Vaud d'Eugène Mottaz, p 338).
Il serait dommage de ne pas parler du logement de Maurice Glayre à Lausanne, dans la Maison Bugnion, place Saint-François, que l'on aperçoit sur cette image, datant de 1902 mise sur NH part Robert Horvay,
Elle était située à l'angle du Petit et du Grand Chêne et a fait l'objet d'un article, page 15, dans la Nouvelle Revue de Lausanne du 4 novembre 1989, article illustré de très intéressantes vue de la place Saint-François et du Grand Chêne.
La donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis
Suite à la donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis (1888-1980) à la Fondation Plateforme 10 à Lausanne. notreHistoire.ch est allé à la rencontre de Philippe Chappuis, descendant du photographe, et a évoqué avec lui les étapes qui l'ont mené à déposer la collection familiale dans une institution publique.