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Dodge
Dodge
La belle limousine de mon père finit dans une "casse" après un tonneau. Conduite par mon frère, tout jeune conducteur, qui n'a pas réussi la négociation d'un double virage. Il s'en est sorti sans mal, comme nous les trois autres passagers. Quelle trouille!
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28 décembre 2012
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Quand les Romands font leur histoire...
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Effectivement, c'est regrettable que cette rare Dodge Diplomat 1950 ait ainsi terminé sa carrière. Construit à seulement 3600 exemplaires , ce modèle fût le premier coupé sans montant (appelé aussi faux cabriolet) de la marque Dodge.
Je ne savais pas que ce modèle était "rare", je sais seulement que mon père l'avait acheté au garage des Mines, à l'entrée de Genève, et qu'il l'avait payé moins de mille francs. (Il avait hésité entre cette Dodge et une Studebaker coupé, décapotable. Une déchirure importante de la capote l'avait fait renoncer.) Il l'utilisait pendant la semaine comme camionnette, en enlevant le siège arrière, il pouvait charger sans risque vu la robustesse du châssis! Lors d'un tour de Suisse que nous avions fait pour nos vacances, je dormais sur le siège arrière, il suffisait, chaque jour, de dévisser un accoudoir afin que je puisse m'étendre.
Merci beaucoup pour votre témoignage! Il est certain qu'à l'époque où votre père a acheté sa Dodge d'occasion, quasiment personne ne se préoccupait de la rareté d'une voiture usagée. Par ailleurs, peu de gens auraient pu s'imaginer que des voitures produites en masse, si nombreuses sur nos routes mais très vite démodées puisque les marques américaines changeaient de style chaque année pour des raisons de commerciales (la technique du "vieillissement avancé" était enseignée depuis longtemps dans les écoles américaines de marketing) auraient un jour un intérêt historique et une valeur pécuniaire comme objet de collection. Finalement, il faut encore évoquer la variété des métaux de valeur (cuivre, laiton, bronze, etc.) que récupéraient les ferrailleurs sur les épaves de voitures et qui contribuait à la réussite économique de ces derniers.