Carrière des Etalins
Carrière des Etalins
Cliché pris depuis la crête des Mémises.
Entre le village de Thollon et le Léman, la bordure du plateau est entaillée par la grande carrière des Etalins. Exploitée depuis la fin du 18e siècle, la veine de calcaire siliceux, épaisse de 300 mètres, a fait vivre jusqu'à 500 ouvriers originaires des villages alentours, dont Thollon. Une exploitation dure et parfois dangereuse.
C'est sur des barques à voiles que les Meillerons, fameux bateliers, affrontaient les 12 vents du lac pour convoyer leurs lourds chargements.
Cette pierre gris-bleu a servi à l'édification des plus belles constructions de Genève, Lausanne et Montreux.
La roche extraite de la carrière aujourd'hui est utilisée pour le concassage et l'enrochement : tous les ports du Léman sont abrités par ces pierres.
Les carrières se trouvent en surplomb de la route, une fois le village de Meillerie dépassé. Au nombre de six, elles emploient avant la Première Guerre mondiale jusqu'à 500 ouvriers recrutés à Meillerie et dans les villages alentours. L'exploitation se fait par minage à l'aide d'explosifs. L'ouverture d'une nouvelle mine est un événement qui exerce une véritable fascination sur les touristes. Ils sont nombreux à se presser pour voir la falaise s'ouvrir et déverser jusqu'à la route, parfois jusqu'au lac, une avalanche de blocs de pierres.
Texte recueilli dans le cadre de l'exposition «Evian 1900 - La Belle Epoque sur les rives du Léman» Maison Gribaldi, Evian.
Barques au port de Meillerie :
Barques du Léman - Genève. Quai des Eaux-Vives :
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.