Partition avec la notation musicale en chiffres arabes, très utilisée par les chefs de chorales au début du XXème siècle.

compositeur suisse : Emile Jacques Dalcroze (1865-1950)

Partitions utilisées lors de la fête des Promotions 1921 de l'école de Vernier. Elles ont appartenu à mon grand-père, Emile Champendal, directeur de la fanfare de Vernier et à ma mère, élève de l'école.

Utilité de ce système :

Il n'y a pas besoin d'un papier imprimé avec des portées.

Les chiffres 1 2 3 4 5 6 7 correspondent aux notes d'une gamme heptatonique.

On peut chanter ainsi dans toutes les tonalités sans s'embarrasser des dièzes et des bémols. C'est-à-dire que l'on décide que l'on chantera en La Majeur par exemple et le numéro 1 devient le LA, le numéro 2 le SI, le numéro 3, la tierce, le DO, le numéro 5, la dominante, soit le MI et ainsi de suite.

On peut ainsi choisir n'importe quelle autre note pour le degré 1 selon la tessiture souhaitée et on chantera dans la gamme correspondante en sachant bien sûr auparavant s'il s'agit d'une gamme Majeure ou mineure.

Pour signifier une montée ou une descente en octave, on ajoute un ou des petits points au-dessus ou au-dessous d'un chiffre.

Le rythme est signifié par des barres horizontales qui se trouvent au-dessus du ou des chiffres, une pour les croches, deux pour les doubles croches.