Vie, mort et résurrection d'un canal
Une ouverture sur la Venoge avait été pratiquée pour alimenter le canal (date actuellement inconnue). Le but était d'alimenter les deux turbines hydroélectriques de l'usine. Pour se faire, un barrage avait été créé dans la Venoge, permettant ainsi d'élever le niveau de l'eau pour l'amener à la vanne d'introduction (manipulation manuelle - voir ici)
Côté usine (voir ici) se trouvait un local technique situé sous le bureau du directeur (bâtiment à gauche sur la photo) une autre vanne que l'on pouvait également actionner selon les besoins.
L'histoire voudrait qu'une fois par année, le directeur fermait le canal et organisait une journée pêche avec ses employés (si l'histoire est véridique, c'est de la science fiction à l'époque où nous vivons !!)
A la suite des inondations de mars 2001 (voir ici) ), le barrage sur la Venoge s'est effondré tarissant ainsi le canal. La pisciculture se trouvant en début de canal perdit toute sa "matière première" (voir ici).
Un point d'interrogation subsiste. Rien ne dit que quand tout sera remis en place, nous pourrons aller y pêcher une truite... Mais ceci est une autre histoire !
La donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis
Suite à la donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis (1888-1980) à la Fondation Plateforme 10 à Lausanne. notreHistoire.ch est allé à la rencontre de Philippe Chappuis, descendant du photographe, et a évoqué avec lui les étapes qui l'ont mené à déposer la collection familiale dans une institution publique.