Anna se souvient
Anna se souvient
En Valais, à Liddes et dans les hameaux environnants se dressent d'étranges armatures qui rappelle des potences. Il s'agit de gibets destinés à suspendre les carcasses d'animaux de boucherie pour mieux les dépecer. Car on abat encore à domicile dans le val d'Entremont. La tradition de la réserve de viande hivernale se situe dans la droite ligne de l'autarcie des terroirs de montagne.
Le 11 novembre 1987, le boucher de Liddes Armand Darbellay se met au travail chez l'un des villageois. C'est l'occasion pour la TSR de tourner un reportage qu'elle intitulera Chronique de la bonne carne. Quelque trente ans plus tard, Anna, l'épouse d'Armand, se souvient de ces journées de boucherie au village et commente les images de l'époque.
Journaliste: Laurent Huguenin-Elie
Photographe: Anouk Ruffieux
Bonjour
Ayant enfant participé à cette forme de boucherie semblable à celle que vous présenter ici, je peux vous dire avec assurance que les gens les plus enhardis ne sont pas les (coupables) que l'on voit ici, mais bien plus les consommateurs de viande qui de nos jours ne savent même plus ce qu'ils mangent et qui acceptent pour se panser le ventre à ras bord, d'envoyer nos pauvres bêtes entre les mains d'hommes des plus cruelles qui existent dans notre monde dans les abattoirs Industrielles déshumanisant quiconque qui s'y aventurerai à ce travail de routine !
Amicalement Renata