Favarger s'étend
Le chocolatier Favarger a inauguré une deuxième boutique au cœur de 193 ans après sa fondation, l’artisan chocolatier a voulu asseoir sa présence en Suisse romande pour se rapprocher de sa clientèle originelle. L'adresse choisie dans le quartier de Rive était jusqu’alors occupée par la célèbre «La Bonbonnière».
Le choix de cet emplacement n’est pas dû au hasard, comme l’explique Mathias Matti, directeur général de Favarger: «Nous avons sélectionné cet endroit car il jouit d’une localisation sans pareil. Il nous permet de toucher à la fois les chalands, les habitués mais aussi les touristes et les travailleurs du quartier. D’ailleurs, nous espérons que nos nouveaux voisins, principalement les hôtels et les restaurants, deviendront rapidement nos clients. Pour ceux qui ne le sont pas déjà… Bien entendu!». Les quelque 75 m2 accueillent l’ensemble des créations de l’artisan chocolatier, de ceux qui ont fait sa réputation – Avelines et Nougalines – aux chocolats frais, en passant par les confections saisonnières et la fameuse pâte à tartiner. Même si Favarger est déjà présent à l’international avec des partenariats situés en Europe, en Chine et aux États-Unis, sa priorité à court terme reste la Suisse: «Cette ouverture s’inscrit dans notre stratégie de développement sur le marché helvétique, à travers une présence accrue dans les grandes enseignes mais aussi via notre propre réseau de distribution. C’est sur le territoire national que nous réalisons la plus grande partie de notre chiffre d’affaires et cette nouvelle adresse vise à assurer une croissance constante et soutenue», détaille le directeur général.
Un propriétaire croate
Aux mains de Luka Rajic depuis une quinzaine d’années, la maison Favarger, basée à Versoix, a été fondée en 1826 par Jean-Samuel Favarger. Celle que l’on surnomme «la plus grande des petites maisons chocolatières de Suisse romande» est aussi la dernière fabrique de chocolat du canton de Genève. Depuis ses débuts, l’enseigne cultive un savoir-faire jalousement gardé et qui se transmet de génération en génération: «Nous avons une parfaite maîtrise de toute la chaîne de valeur, depuis la fève de cacao jusqu’à la création du fameux chocolat.» précise Mathias Matti. Cette technique artisanale n’est pas le seul atout de l’enseigne qui mise aussi sur le respect strict de sa charte de qualité et l’utilisation des meilleurs ingrédients. Ainsi, une cinquantaine d’employés s’affairent à produire chaque année près de 500 tonnes de chocolat suisse sans huile de palme.
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.