Une barque approche de Genève.
Une barque approche de Genève.
Achetée par correspondance.
Barque contemporaine du modèle de Prudent Borcard.
Certainement construite au chantier Derivaz de Saint-Gingolph; la capacité moyenne est alors de 80 m3 de pierres soit 120 tonnes.
L’étrave est encore très longue, les antennes sont de la longueur de la barque, les voiles sont enverguées à l’aide de garcettes «les matafis des galères ».
Les mâts n’ont pas encore de haubans.
Il y a peu, la bise aidant, la barque était en oreilles, dans l’axe du Petit Lac.
Le chef batelier a viré sur Tribord pour s’aligner sur l’entrée de la rade entre les môles, il est maintenant à l’entrée du chenal, qui lui donne pour un moment une profondeur idéale.
La stabilité de la masse est remarquable; une faible gîte sur Bâbord fait écumer l’eau le long de l’apoustis sous le vent.
A l’avant les bateliers ont fait changer de bord l’antenne du trinquet qui était Tribord amure et derrière le mât, ils finissent le réglage, qui les a mis au largue Bâbord amure.
Ils vont préparer les grappins afin de sécuriser les manœuvres dans la rade, éviter de se drosser au Pont du Mont-Blanc, en cas d’imprévu.
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