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Le Prunier

2016
Serge Goy

Jacqueline avait tenté d'implanter une épicerie de proximité dans le village de Premier. Le nom de "Prunier" vient de l'emblème du village où figure un tel arbre.

Cela n'a pas été un grand succès, mais l'endroit avait un charme certain et la tentative humaine et intéressante. Il y avait eu quelques concerts intimistes. Je me rappelle surtout de Jacqueline derrière son bar que l'on voit sur la photo.

J'y avais fait quelques clichés à l'époque.

Serge Goy
Le Prunier
Le Prunier
Serge Goy
On joue sur la proximité
On joue sur la proximité
Serge Goy
Jacqueline dans son magasin
2017
Jacqueline dans son magasin
Serge Goy
Le bar est ouvert
2017
Le bar est ouvert
Serge Goy
Jacqueline sortait parfois sa harpe
2017
Jacqueline sortait parfois sa harpe
Serge Goy
Traugott Bopp à qui appartient la maison.
2017
Traugott Bopp à qui appartient la maison.
Serge Goy
Le grand Dada, soit Jean-Daniel Reverchon, verre à la main. Louis Clerc entre au magasin.
2016
Le grand Dada, soit Jean-Daniel Reverchon, verre à la main. Louis Clerc entre au magasin.
Serge Goy
Violette Roy, Nelly Candaux et Louis Clerc
2016
Violette Roy, Nelly Candaux et Louis Clerc
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  • Renata Roveretto

    Cher Serge

    Voici pour apprendre, comment bien s'occuper de ses prunes:

    youtube.com/watch?v=cyrHHHHfeg...

    damassine.org/fr/La-Damassine/...

    Amitiés Renata

  • Yannik Plomb

    De la noble infortune des prunes et autres égarements

    Ah, Jacqueline, illustre pionnière du commerce local, qui, tel un alchimiste du quotidien, voulut transmuter le banal en nécessaire, le troc en convivialité, le prunier en prospérité. L’épicerie fut son rêve, son audace, son pari. Hélas, l’Histoire, perfide, n’en retint que l’évanescence, comme un fruit trop mûr chutant dans l’indifférence d’un chemin de traverse.

    Et pourtant, tandis que nous évoquons ici les vestiges poétiques d’une entreprise humaine, surgit, tel un météore incongru dans la nuit du bon sens, un commentaire égaré, une digression cosmique :

    Voici pour apprendre comment bien s’occuper de ses prunes.

    Ah! Quelle splendide incongruité! Quel monument d’absurde ! Comme si, face à l’épopée d’un projet avorté, la seule leçon à retenir était l’entretien méthodique du fruit ! Faut-il les tailler, les caresser, leur murmurer des promesses de compotes ? Est-ce donc là le legs véritable de Jacqueline, non pas l’épicerie, mais la prune, non pas l’ambition, mais l’arboriculture appliquée ?

    Il y a dans ce hors-sujet une poésie involontaire, un éclat de surréalisme que ne renierait pas un Breton (André, bien sûr, pas le citoyen du Finistère). Peut-être, après tout, que la vie n’est qu’un immense verger où l’on se trompe sans cesse de récolte.

    Que reste-t-il, alors ? Un prunier qui trône toujours, impassible. Une épicerie qui n’est plus. Et ce commentaire, écho immortel d’une humanité qui, face à tout récit, trouve toujours un moyen de parler d’autre chose.

    • Claudio Abächerli

      La vie n'est-elle qu'un verger, Monsieur Plomb ? Au moins, on pourrait goûter la douceur des fruits, même si l'on se trompe de récolte. Ah non, la vie est plutôt un potager où les choux poussent là où l'on a planté des poireaux et où, surtout, poussent les mauvaises herbes qui étouffent ce que l'on croyait avoir semé. Et pourtant, on ne peut faire autrement que de prendre soin de ce jardin potager, comme le disait Voltaire, connu pour être le sublimé corrosif philosophique, dans les dernières phrases de Candide : "Travaillons sans raisonner, dit Martin ; c'est le seul moyen de rendre la vie supportable. » (.....) Cela est bien dit, répondit Candide, mais il faut cultiver notre jardin ."

  • Serge Goy

    Bel hommage à Jacqueline !

  • Renata Roveretto

    Merci à Serge pour ce joli partage qui dit déjà presque tout sur cette histoire laquelle, peut que toucher et faire réagir même en silence. Et puisque la petite histoire s'y prête bien à un partage plus élargi, pourquoi pas s'ouvrir au moins jusque à l'histoire qui parle de ces mêmes fruits, et laquelle se déroule dans le bonheur toujours et encore en suisse romande

    Amitiés Renata

  • Claudio Abächerli

    Non les prunes ne sont pas cultivées à Premier et l'eau-de-vie de prune n'y est pas distillée, ni la damassine. Peu d'arbres fruitiers, nous dit un habitant un peu amer, mais pour des raisons qui n'ont rien à voir avec un verger. Voir : notrehistoire.ch/entries/LJYMJ...

Serge Goy
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2 mars 2025
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