Didier Lockwood, du rock au jazz

15 avril 1981
Emission Anatole
Les archives de la RTS

Rock, jazz-rock et même un peu country, voilà les différents accents que prendra le violon Didier Lockwood lors de l'édition 1981 du Festival de Montreux. Le musicien s'explique sur son répertoire et les influences qu'il ressent avec son groupe, et notamment D'abord les groupes de rock Zou et de Magma et puis d'autres rencontres ont conduit le violoniste vers une voie résolument jazz.

En hommage à Didier Lockwood, entretien et (brefs) extraits de sa musique.

Pour des questions de droit, la majorité des extraits du concert ont dû être retirés.

Journaliste: Pierre Grandjean

Réalisateur : François Jaquenod

Vous devez être connecté/-e pour ajouter un commentaire
  • Renata Roveretto

    Bonjour, je vous remercie pour cette publication très importante et voici quelques lignes sur la vie de ce personnage vraiment exceptionnel :

    Didier Lockwood, né le 11 février 1956 à Calais (France) et mort le 18 février 2018 à Paris dans le 18ème arrondissement, est un violoniste français, œuvrant surtout dans le jazz. Son père instituteur est aussi professeur de violon, sa mère est peintre amateur, tandis que son frère aîné Francis deviendra pianiste de jazz. Le cousin de son père est le contrebassiste Willy Lockwood.

    Il admire la musique classique mais, initié par son grand frère pianiste Francis, il s'oriente vers le jazz. Il découvre le violon amplifié et préfère intégrer à la fin de l'année 1974 le groupe de jazz-rock Magma plutôt que de tenter l'entrée au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris[réf. souhaitée].

    Didier Lockwood se fait remarquer par Stéphane Grappelli

    Il explore en permanence de nouveaux horizons, comme en témoigne son spectacle Omkara réalisé avec le chorégraphe indien Raghunath Manet, danseur de Bharata Natyam, compositeur et joueur de vinâ.

    Didier Lockwood se distingue aussi par son implication pédagogique en publiant une méthode d'improvisation intitulée Cordes et âmes (prix Sacem 2002), et en créant en 2001 à Dammarie-les-Lys le Centre des musiques Didier Lockwood, son école d'improvisation.

    Il est chargé de la vice-présidence du Haut conseil de l'éducation artistique et culturelle qui lui a été confiée conjointement, le 19 octobre 2005, par les deux ministres français de la Culture et de la Communication, et de l'Éducation nationale.

    Le 18 février 2018, à 62 ans, Didier Lockwood meurt brutalement d'une crise cardiaque à Paris17,18,19. En juin de la même année, il devait être le parrain du FIMU de Belfort, le violon étant l'instrument invité de l'année. Il était également le cofondateur du Festival des Puces, un festival de jazz manouche qui se tient chaque année aux Puces de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis, France), rebaptisé Festival Didier Lockwood depuis sa mort.

    Pour plus de précisions retour à Wikipedia :

    fr.wikipedia.org/wiki/Didier_L...

    Amicalement Renata

Les archives de la RTS
14,550 contributions
28 février 2018
245 vues
1 like
1 favori
1 commentaire
6 galeries
00:05:38