1961 Cahier de catéchisme catholique de 3ème année

1961 Cahier de catéchisme catholique de 3ème année

1961
Commission des catéchismes Genève / Couleurs Roger Monnard
Roger Monnard

A l'époque, les devoirs du catéchumène était de:

1) Apprendre par cœur à la maison le contenu du cahier, pour pouvoir répondre aux questions.

2) Écoutez le prêtre pendant le catéchisme,

3) Colorier extrêmement soigneusement les dessins du cahier,

4) Aller se confesser et bien sur aller à la messe

5) Prier tout les soirs avant de se coucher

Plus les dessins était bien colorier et les questions posées par le prètre bien répondues, plus on avait de petites vignettes montrant les bons points

((Dessins coloriés avec les prismalo de Caran D'ache)

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  • Renata Roveretto

    Cher monsieur Roger Monnard, il y a quelque chose qui se manifeste fortement dans vos coloriages et je crois de comprendre le pourquoi. C'est à dire que d'un dessin représentative à l'autre, la force des couleurs change beaucoup. Et à voir les sujets les plus difficiles à avaler, (surtout pour un encore jeune enfant d'environ 9 ans si je ne me trompe pas), manquent de force d'appuis avec les crayons de Caran D'ache. Je le perçois comme un manque de sureté au niveau de la compréhension du sujets de ces dessins, dont certains me paraissent exagérément dures, culpabilisant et attristant pour des enfant voulant juste apprendre, grandir et vivre dans la joie et la paix

    Amicalement Renata

    P.s ici j'ai choisis l'un de vos coloriages d'un très bon jour représentant tout simplement l'envie d'aller de l'avant.. non ?

    • Roger Monnard

      Cher Madame Roveretto, il y a plusieurs critères à prendre en compte, d'abord le fait que le roille - gosse de service à l'école primaire nous considérait comme des enfants de pauvres donc des ignares et de plus comme je faisait partie des enfants "Batards" il était 2x normale que je soit un ignare qui recevait de temps en temps le frottoir en pleine figure quand il ne savait pas son livret, par contre en famille on s'entendait merveilleusement bien et idem avec les prêtres de la paroisse , alors ce qui se ressent certainement très fort dans la façon très précise et +ou- forte du coloriage, c'est une rébellion contre une forme d'injustice sociale vécue au quotidien. A l'époque être un ouvrier zozey fribourgeois à Lausanne était être automatiquement dans les couches défavorisées de la population.

      Jusqu'en 9ème et ma rencontre avec un prof exceptionnelle dont le nom et Robert Ecoffey ou là je suis passé en une année d'école, de dernier de classe à 1er avec un premier prix. En 4ème j'étais tombé sur une institutrice formidable qui sans me prévenir c'est démené pour faire venir un inspecteur pour me faire quand même passé l'examen du collège. Non prévenu, et à froid je l'ai loupé de 1 point, je me rappellerait toujours de la réflexion de l'inspecteur " vous voyez bien, Madame que cela ne servait à rien que je vienne, il n'aura pas de 2ème chance. Javais un tuteur Monsieur Compte, beau fils de la famille Rime directeur de la fabrique de chaussette de l'avenue Recordon 1 une personne merveilleuse, je le voyait une fois par moi à l'usine, à une des visite avant de me ramener, il à dû passer d'abord chez lui, bien sûr il a voulu rentrer par la porte principale, sa femme l'attendait elle dit textuellement " un enfant d'ouvrier rentre par la cuisine et reste à la cuisine" donc Monsieur compte m'a fait rentrer é la cuisine et ma fait attendre là,

      Pendant mes 10 ans au comité du bal de l'entraide je voyait Monsieur Compte toute les années au bal, si il étai à un bar avec ses amis il m'invitait et me les présentait, mais s'il était à table avec sa femme et des membres de la famille Rime, il se levait et me disait Monsieur Monnard venez boire un verre au bar.

      Donc cette forme de rébellion et enfuie en moi depuis l'enfance et sortait certainement dans le fait d'être un cancre en grammaire et non en vocabulaire, ainsi que sur d'autre forme dont le coloriage des dessins.

      Vous voyez ce que votre très gentille réflexion provoque encore aujourd'hui, l'année de mes 70 berges, on n'a jamais fini d'apprendre des autres, de soi, de la vie et c'est heureux
      Je finit la et vous souhaite une bonne semaine.

      Roger Monnard

    • Renata Roveretto

      Merci cher monsieur Roger Monnard pour vous être exprimé en toute franchise pleine d'émotions. Oui ce sont des histoires de vie bien douloureuses et l'injustice est très présente ! Choses qui ne se réparent pas en une vie d'homme de passage sur terre... raison de plus de ne jamais oublier que l'on est de loin pas seuls avec nos souffrances plus et ou moins grandes

      Amicalement Renata

Roger Monnard
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23 août 2022
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