Restaurant de la Balance
Restaurant de la Balance
Carte postale voyagée de Dombresson à Cormondrèche ou à Marin. Le dos est divisé mais ressemble à un bricolage, une impression manuelle indique «Postkarte » et les lignes de pointillés pour l’adresse ne sont pas droits et imprimés à gauche de la carte, le texte étant à droite. Cela pourrait indiquer que le cliché est plus ancien que le moment d’expédition.
Le Pertuis est pour la poste rattaché aux Vieux-Prés. Voici ce qu’en dit L’Express dans son édition du 24 avril 1980 :
« Le restaurant de Pertuis
C'était une auberge de montagne, une étape pour le casse-croûte, pain-fromage-saucisson, une bière pour papa et des sirops pour les enfants. Et les quilles... Plus loin en arrière dans le temps, c'était un endroit de péage sur le chemin menant du Val-de-Ruz au Jura bernois, et un abri pour les voyageurs au cas où le chemin était fermé, en hiver. Au XIXe siècle, et même plusieurs dizaines d'années dans celui-ci, c'était le café de la Balance. Mais de ces Balances, il y en a tant... et le café de Pertuis est unique, ne peut, ne doit être confondu avec aucun autre. Pourquoi? Pertuis signifié défilé, trou, mais aussi ouverture. Cette apparente contradiction s'est inscrite dans le paysage, les pans de la montagne, noirs de forêts qui se croisent et s'entrecroisent comme pour former un noeud, et le ciel par dessus, comme une promesse comme une proposition de franchir la barrière. Elle s'incarne aussi dans le roc, taillé, asservi par l'homme pour faire le chemin, la voie vers ailleurs et la liberté. Mais dans ce roc aussi se cache la baume à Noé, le trou, le gouffre duquel l'imprudent ne s'échappe plus, le gouffre qui valut à l'un des tenanciers du passé, Célestin Monnier, d'être enfermé à tort dans un autre trou, administratif celui-là, au château de Valangin, accusé qu'il était d'avoir jeté un colporteur dans la baume pour le dévaliser… »
Le Fonds Chappuis à Photo Elysée
Suite à la donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis (1888-1980) à la Fondation Plateforme 10 à Lausanne. notreHistoire.ch est allé à la rencontre de Photo Elysée pour mieux comprendre la politique d'acquisition de l'institution. La conservatrice Fanny Brülhart a répondu à nos questions.