La Salle Lyrique du Théâtre Municipal de Lausanne
La Salle Lyrique du Théâtre Municipal de Lausanne
- L'art lyrique fait son entrée à Lausanne en 1755 déjà.
Alors qu'au XVIII ème siècle Lausanne n'est qu'une ville de 7'000 à 9'000 habitants, elle ne compte pas moins de dix-huit lieux de spectacle, où se produisent aussi bien acteurs attitrés que troupes de passage. A cette époque, il est usuel de donner deux représentations en un soir, soit une pièce de théâtre en première partie, puis un opéra, généralement comique ou bouffon, en seconde partie.
L'art lyrique a la part belle. Par exemple, sur les quatre-vingt-huit spectacles présentés du 6 novembre 1782 au 18 janvier 1783, quarante-six sont consacrés à l'opéra! Jusqu'à la Révolution, des œuvres de Grétry, Duni, Montsigny, Rousseau, Gossec, Philidor, Dezède, Dalayrac, Paisiello, Piccinni, Piis, Barré, etc. forment l'essentiel du répertoire présenté aux spectateurs. Certains historiens relèvent que le goût des Lausannois était celui des Parisiens de l'époque!Après la Révolution française, le théâtre lyrique ouvre largement ses portes à toute la population et plus seulement à la noblesse et à l'aristocratie. La saison lyrique a lieu en général au printemps. Il n'y a pas de troupes d'opéra à demeure. Ce sont alors des troupes de l'extérieur qui se chargent de faire connaître au public lausannois les œuvres à la mode. Ces artistes viennent de Suisse (Genève, Berne, Zurich, Bâle), mais également de l'étranger (France, Italie, Allemagne). Les orchestres qui les accompagnent recrutent parfois en renfort des musiciens professionnels sur place. Tributaire du programme proposé par les troupes de passage, le public a ainsi l'occasion d'applaudir certains opéras quelques mois seulement après leur création, alors que pour d'autres il faudra plusieurs années avant qu'ils ne franchissent nos frontières.
Extrait d'Opéra Lausanne.
J'y ai joué le rôle d'Hortense dans le "Prince travesti" de Marivaux, fin 1969 ou début 1970, lors d'une tournée avec le Théâtre Populaire Romand.
comme j'aurais voulu vous entendre....en plus avec le merveilleux Théâtre Populaire.......Amicalement.