Le Restaurent de La Pointe.
Le Restaurent de La Pointe.
Achetée lors d’une vente à MORGES.
Après le remariage de son frère Edouard, le décès de Georges son frère cadet; sa sœur Angeline étant mariée depuis 1896, François Duborgel est le maître des lieux.
Une gestion adroite des divers activités de La Pointe lui a permis de thésauriser, en vue d’agrandir un commerce florissant et bien situé.
Les barques d’Edouard ont très certainement transporté les matériaux nécessaires à cette extension; près du Lac où il faut prévoir de bonnes fondations et des radiers conséquent.
Un petit port déjà existant permet d’accueillir une clientèle lacustre.
C’est l’époque de l’essor des embarcations à moteurs qui agrémentent les loisirs dominicaux.
Messery ne possédant pas de débarcadère CGN, un ancien voilier de compétition, transformé et motorisé est acheté.
Il va chercher à Tougues, Nernier, et même Nyon la clientèle helvétique, aux appontements de la CGN; la pêcheurs et François pilotent le bateau.
La guerre de 1914-18 va ralentir un temps les activités; pêcheurs les deux frères sont mobilisés dans le génie, ils sont pontonniers.
François, blessé ne va pas faire la totalité du conflit, Edouard déjà âgé de 44 ans va rapidement passer à la réserve; les deux en sortirons indemnes.
François va poursuivre ses activités lucratives, et mener à bien le projet qui le motive sans doute depuis le début.
Il a vu de beaux hôtels fleurir au bord du Lac, visités par une clientèle aisée; les matériaux ne vont pas lui manquer.
Vive le fait maison!
Le «fait maison» ou «fait main» désigne toutes ces activités de création, de réparation ou de transformation d’objets du quotidien. Qu’il s’agisse de coudre un sac en toile, de retaper une vieille commode ou de fabriquer ses propres bougies à la cire d’abeille, le fait maison est partout. Et surtout, il a le vent en poupe.