Mon père, cet homme fiché par la Confédération
Mon père, cet homme fiché par la Confédération
Danièle Caloz (*1942) est une historienne enthousiaste. Née à Réchy près de Sierre, titulaire d'un brevet d'enseignement, elle a exercé au Nigéria puis au Canada. Puis ses études universitaires lui ouvriront les portes de la TVOntario avant de fonder sa propre compagnie, Médiatique inc. en 1994. Dès lors, elle se consacrera à la production télévisuelle à Toronto, principalement en langue française, jusqu’en 2019. Elle cofondera aussi la Société d’histoire de Toronto.
Mais Danièle n’oublie jamais ses racines valaisannes. Dans cette capsule, elle évoque son père, René Martin (1915-1994), cet homme fiché par la Confédération.
Une citation
- Mon père a été l'objet d'une surveillance active de la part du service de renseignements de la Confédération, cela sur proposition du service de sécurité de la Police Cantonale valaisanne. C'est ce que j'ai découvert quand je suis allé à Berne fouiller dans les dossiers des gens qui avaient été fichés illégalement.
En cas de difficulté de lecture
une copie se trouve sur Youtube à cette adresse.
En écho
Voir aussi
Musique de
Thierry Epiney : "Oasis hypnotique" extrait de "Contre vents et marées". Voir son site à cette page.
Cher monsieur Pierre-Marie Epiney,
Merci à vous monsieur et à madame Danièle Caloz pour j'ai envie de dire poignant et courageux témoignage, puisque fiché c'est la porte ouverte vers fichu souvent même pour la descendance et ceci justifié ou pas
Amitiés Renata
Merci pour votre commentaire. Vous avez raison, c'est toute la famille et la descendance qui doit vivre avec le souvenir de bouleversements qu'ils ne comprennent pas pendant de longues années.
Quel papa! Quel courage! Quel enthousiasme!
Merci pour votre commentaire.
Le maccarthysme a fait bien des dégâts, et pas seulement aux USA. De quel courage cet homme a-t-il fait preuve, et quel beau témoignage de sa fille ! Merci !!!
Merci pour votre observation si juste. Quand les dégâts se passent dans une petite communauté, tous les coups sont permis.
Tout Réchy ou presque garde en mémoire le père de Danièle Caloz, René Martin. Danièle fait voir combien le pays et le village rejetaient un esprit différent de la norme. A quel point aussi le rêve d'une société plus juste et sa pseudo réalisation dans les pays communistes a habité René et l'a peut-être aveuglé. Un témoignage dans lequel l'affection filiale se met au service d'un narratif factuel et objectif ! Très fort et émouvant.
Merci Monsieur Perruchoud, c'est tellement juste!