Hommage à C.-F. Ramuz pour le vingtième annivesaire de sa mort
Programme retrouvé dans mes papiers; je me souviens très bien de ce magnifique spectacle donné en hommage à C.-F. Ramuz au Théâtre du Jorat en juin 1967 où nous nous sommes rendu en famille.
On lit dans le programme:
"Le théâtre du Jora rouvre pour la troisième fois ses portes en trois ans. Vivement encouragé par les succès inespérés remportés en 1965 par les 42 représentations d'Aliéner, de René Morax, et par celles de Je chanterai toujours, de Gustave Doret, en 1966, le Comité du Théâtre du Jorat n'a pas pu résister au plaisir de cette magnifique lancée. Depuis plusieurs mois, il s'est mis avec courage et enthousiasme à la tâche pour préparer deux oeuvres qui n'ont encore jamais été montées sur le plateau de notre "grange sublime". Pour marquer dignement le vingtième anniversaire de la mort de notre grand écrivain et poète vaudois : C.-F. Ramuz, à la renommée universelle, c'est d'abord l'Histoire du Soldat, de Ramuz-Stavinsky, qui vous sera présentée dans une mise en scène toute nouvelle et féérique et adaptée à notre scène aux vastes dimensions par Jean Meyer, sociétaire honoraire de la Comédie-Française."
Les solistes étaient de grands artistes qui nous ont enchanté avec une magnifique interprétation de l'Histoire du Soldat avec des musiciens de l'OCL. Le plaisir et l'émotion des interprètes et solistes de donner ce concert dans cette belle salle était palpable! Je me souviens de l'après concert où nous avons tous levé notre verre à la santé de Ramuz et Stravinsky et des interprètes! Ce fut un immense succès !
Quelques feuillets d'informations et de publicité à l'intérieur du programme:
Les merveilleuses "Editions Rencontre"; prix du livre de Fr. 7.90 port et frais d'emballage compris !
Les transports publics; horaires, lignes et prix:
Pub pour l'UBS au temps de sa gloire intouchable!
La merveilleuse soirée que voilà! Cela fait rêver! Merci.
Oui merci, une fois de plus ces souvenirs restent merveilleux pour moi car nous étions en famille et que mon père était toujours un fantastique "moteur" culturel alors que ma mère nous racontait l'histoire des instruments, des voix, des musiciens, du compositeur etc…. pour nous faire prendre patience lorsque enfants nous trouvions parfois le programme du concert un peu long…. Mais pas dans ce cas, en 1967…j'étais adulte, mariée et mère de mes deux fils…..