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Marc Benoit, syndic de son état.

Marc Benoit, syndic de son état.

L’autre jour, je suis allé trouver Marc Benoit chez lui à Envy.

On pourrait dire que son histoire commence en 1964, année où son grand-père Edouard achète le domaine d’un certain Stübi, Bernois d’origine. En 1969, c’est Olivier, son père, qui reprend le domaine, la même année où Marc vient au monde. En 1987, suite aux premiers signes de maladie, Olivier confie la conduite de l’exploitation à Marc, mais ce n’est qu’en 1995 que le passage de témoin se fait officiellement.

Marc a eu deux filles, Solène et Maude ainsi qu’un fils du nom de Xavier qui a fait son CFC d’agriculteur et qui est en train de faire son brevet. Il entend bien sûr prendre les rênes plus tard. Sa femme Muriel est sa collaboratrice pour ce qui est de l’administration.

Il peut arborer une étiquette bio pour son exploitation, une étiquette qu’il a choisie principalement pour ces raisons de santé, voyant son père et son oncle Pierre-Alain disparaître, victimes des mêmes symptômes liés à l’exposition aux produits phytosanitaires. Le prix du lait en est la deuxième raison, la troisième étant l’utilisation des antibiotiques. Le bio était donc la solution pour sortir de la voie traditionnelle, passage qu’il a pu officialiser en 2012.

Il désire aussi baisser l’impact carbone de son exploitation. Il a choisi cette voie contraignante comme 20 exploitations pilotes. Elle commence par l’analyse détaillée de ses émissions avant de prendre les mesures comme l’allongement de la durée de vie des bovins, l’acquisition d’un séchoir à foin, la diminution des labours et l’installation de panneaux solaires.

On apprend aussi qu’il dirige la fédération laitière Prolait depuis 15 ans, ce qui ne fait que se rajouter à son autre statut, soit celui de syndic de sa commune. Cette charge est exigeante comme on peut le deviner, tâche qu’il a acceptée en 2022 après une année comme municipal. Il affiche une centaine d’heures par mois pour assumer ces deux tâches annexes à la paysannerie.

Il ne cache pas son appartenance modérée à l’UDC, nuançant cette tendance par des soucis écologiques notamment comme favorable au bio et au solaire.

On terminera par indiquer ses goût pour la musique et la promenade. Pour la musique, il fait partie de l’harmonie de l’Echo du Nozon.

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Serge Goy
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14 janvier 2025
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