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Projet Nela : récit de Nakfa, venue en Suisse en 2016

2019
David Glaser, reporter FONSART

En 2019, j'ai fait la connaissance de Valérie Despont-Graf. Valérie est enseignante, elle est aussi avec l'artiste François Burland, fondatrice de l'association NELA. Voilà ce que j'ai pu lire sur le site de l'association : "la situation des jeunes migrant-e-s isolé-e-s de leur famille interpelle les valeurs fondatrices de notre société, valeurs encadrées notamment par divers traités et conventions internationales ratifiées par la Suisse. Ces jeunes mineurs ou très jeunes adultes se trouvent le plus souvent dans des situations de grande vulnérabilité, confrontés à des difficultés de toutes sortes et à des problèmes d’intégration majeurs. Le passage de « Mineur non accompagné » (MNA) à jeune majeur est un moment particulièrement délicat. Le jeune doit poursuivre sa formation, trouver un logement et un travail, s’intégrer en Suisse, se débrouiller pour assumer l’ensemble des tâches de la vie courante et les démarches administratives, poursuivre la construction de sa vie de manière autonome. Il est donc nécessaire de développer des solutions originales et adaptées à cette transition, afin de veiller à la protection de ces jeunes et de permettre leur développement, dans le respect des règles et des valeurs propres à notre communauté. Le projet NELA propose des activités permanentes de soutien aux jeunes migrants. L’atelier, consacré au travail artistique et collectif, encadré et soutenu par différents acteurs et professionnels du monde de la culture, leur permet de reprendre des forces, de se poser le temps de leur formation, d'y prendre pied et de s’y construire en vue d’une insertiondurable dans notre société"... Je fus donc invité à accompagner plusieurs jeunes venus d'Erythrée ou d'Iran plusieurs jours pour recevoir leurs paroles sur leur expérience en Suisse, pour parler de musique, leur faire lire des textes au micro dans leur langue natale. Nakfa est la première de ces trois jeunes. Voici son témoignage, avec un peu de musique venue d'Erythrée. Le deuxième segment sera consacrée à une compatriote de Nakfa nommée Yoanna. Le troisième sera un exercice de style d'un jeune homme nommé Damon. Tous ont joué le jeu et je les remercie. Ces témoignages nous renseignent sur la vie de personnes qui ont parfois pris beaucoup de risque pour partir d'un pays où ils n'envisageaient de construire une histoire plus longue, faute de libertés. Et pourtant, ils parlent avec beaucoup d'amour de leur culture, de leurs racines.

Photo issue du site de NELA.

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  • Renata Roveretto

    Bonjour monsieur David Glaser,

    merci pour ce partage et oui, il est très important d'apporter à ces jeunes gens des ouvertures au monde au travers d'un soutient sérieux par des personnes expérimentés. Car sans cela il y a trop de personnes qui attendent qu'une seule chose, celle de pouvoir en tirer du profit de façon très malsaine de ces jeunes gens très vulnérable de par leur situation inconfortable. Car admettant le enfin une fois pour toute contrairement aux idées reçues qu'être en suisse ne vous épargne pas obligatoirement des et du pires de ce monde, puisque eux justement ils y trouvent un confort géant.

    De tout coeur bonne route à ces jeunes et aussi aux moins jeunes dans des situations quasi identiques

    Amitiés Renata

    P.s. le lien affiche OOPS pas grave il suffit de cliquer sur biographie ect. en haut de la page et cela fonctionne.