Jazz contre classique
Jazz contre classique
En 1946, un grand débat sur le jazz est organisé sur les ondes de Radio Sottens, entre le chef d'orchestre Ernest Ansermet, le musicographe Emmanuel Buenzod, le professeur de conservatoire spécialiste du jazz Cléon Cosmetto et le Dr. Boven, psychiatre.
On est ici dans un débat très didactique qui voudrait prouver une certaine supériorité de la musique classique sur toutes les autres. Les détracteurs de ce qu'ils nomment «musique nègre» estiment que le jazz est une musique dédiée au plaisir, qui se cantonne à l'improvisation et à la variation. De ce fait, elle ne peut atteindre le niveau de la musique classique où les compositeurs réinventent formes et langages pour gagner leur liberté.
Pour Ernest Ansermet, «il est possible que le jazz réserve quelques surprises» dans l'évolution de la musique .
(Photo : Roger Viollet, AFP)
Téléphonie en Anniviers
D'après Paul-André Florey, qui a écrit un ouvrage notable sur le bourg médiéval de Vissoie, le télégraphe fut introduit dans le val d'Anniviers en 1876, suivi par le téléphone en 1899.