Dodo Tambour
Dodo Tambour
recto de la carte
Dodo, tambour, la nouvelle pièce militaire et villageoise de Théâtre en 4 actes, de M. Marius Chamot crée en novembre 1922. Cette pièce connu un grand succès vu que l 'on retrouve plus de 109 annonces entre les années 1922 et 1952
La Concorde a choisi comme pièce la dernière de M. Chamot : Dodo, tambour, nouvelle de chez nous, où les bons mots et les situations comiques abondent, et qui, malgré toutes les critiques qui peuvent être faites aux pièces de ce genre, remportent toujours un franc et légitime succès. Aussi la dernière, ne le cédant en rien à ses devancières, nous pouvons assurer à ceux qui ne connaissent pas encore la Concorde, qu’ils passeront à Champagne d’agréables et joyeuses soirées.
CHAMPAGNE. — Soirées de la Concorde. — La société de chant La Concorde a eu ses soirées annuelles dans la grande salle du Cercle, samedi 3 et dimanche 4 février. Comme pour ses devancières, la Concorde a le don de nous préparer de belles représentations et de nous faire passer d’agréables instants, et c’est toujours avec impatience que le public les attend. Au programme, quatre chœurs, un duo comique et la dernière pièce de Chamot, Dodo, tambour, de quoi occuper toute une soirée, aussi les nombreux spectateurs qui se pressaient dans la salle, surtout le dimanche soir, ont prouvé à la Concorde qu’elle était récompensée de ses peines. Les chœurs ont été enlevés avec une précision impeccable ; La « Prière du Rütli » a révélé de bonnes et puissantes basses, malgré la phalange de jeunes chanteurs. Le dernier chœur surtout a bien clôturé la soirée. Le duo comique a mis la salle en liesse un moment ; c’est que des acteurs comme E. et N. sont passés maîtres dans l’art d’amuser leur monde et avec eux les plus moroses sont obligés de se dérider. Le grand numéro était Dodo, tambour, pièce d’un tout autre genre que les précédentes, mais qui ne le leur cède en rien, malgré les critiques qu’on a pu lui faire. C’est au moins du cru ; les réparties ont été leur train ; on y retrouve nos inséparables du duo comique ; Radon l’épicier, était débordant dans ses mots appropriés à la situation ; le major et ses deux lieutenants tout fringants dans leur vieil uniforme étaient parfaits pour être aussi jeunes ; la voix énergique du major faisait particulièrement bien à l'inspection. Quant à Dodo, tambour, il a été la victime de l'alcool qu’il n’avait pas bu et préférait ses amourettes à sa caisse. Félicie Bezu, paysanne de vieille roche, sachant toujours arranger les choses, donnera une bonne actrice. En un mot, tous les acteurs et actrices s’en sont tirés à leur honneur et ont droit à toutes nos félicitations de même que ceux qui ont tout le souci de la direction, des pièces et des chants. Continuez, chers amis de la Concorde dans le choix de programmes aussi attrayants que variés el vous serez toujours récompensés de vos efforts. Nous vous disons merci et à la prochaine.
Un spectateur.
Journal d'Yverdon 7 février 1923
La pièce jouée le 30 et 31 décembre 1934 à Gimel à la soirée de la fanfare
La soirée à Gimel en 1934 Ed Dubugnon Gimel
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