Eglise d'Epalinges
Eglise d'Epalinges
TEMPLE des CROISETTES à EPALINGES
Edifice isolé implanté sur une hauteur du Jorat et adapté au climat rigoureux de cette région.
Premier temple du canton de Vaud protestant à présenter un chevet à trois pans.
Temple paroissial établi à l'initiative des Bernois, puis aux frais de la ville de Lausanne, pour desservir le territoire d'Epalinges et quelques hameaux détachés de la paroisse de Lausanne en 1663.
1661-1662, construction, à un endroit qui n'avait jamais eu d'église. Plan simple, d'importation bernoise, présentant un chevet à trois pans très aplatis. Clocheton moderne sur le mur-pignon. Porche en partie fermé. Baies rectangulaires qui conservent, ici, des contrevents. Architecte, sans doute David (?) Edelstein, soit Perret-Gentil, originaire de Valangin, architecte officiel de la ville de Berne.
1913-1915, remplacement du campanile primitif et transformation de toute la partie occidentale de l'église notamment.La fenêtre axiale remplace les deux oeils-de-boeuf, la galerie en équerre est reconstruite et la voûte à facettes avec tirants apparents restituée. Architecte Otto Schmid.
Chaire avec abat-voix, datée 1662, restaurée en 1766 (?) et très fortement en 1913-1915; cloche intéressante, de 1668, par le fondeur lausannois Isaac Jacquier; table de communion, lutrin et buffet d'orgue de 1978-1980, par la maison P. Schmied à Epalinges; orgue de 1980-1981, par la manufacture Mingot à Lausanne.
Vitrail probablement de 1915, par Louis Rivier (?) ; vitraux de 1946-1947, par Jean-Jacques Mennet.
Sur la chaire, les armes de Sébastien de Loys, seigneur de Vennes, et la devise "Patientia victrix".
Restaurations en 1913-1915; 1973-1976 (extérieur).
Source: Section des monuments et sites du canton de Vaud, 1992
Gravure: M. Turrian - Photos: W. Rueger
Voir aussi: notrehistoire.ch/entries/Ovo8v...
La donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis
Suite à la donation du Fonds Pierre Auguste Chappuis (1888-1980) à la Fondation Plateforme 10 à Lausanne. notreHistoire.ch est allé à la rencontre de Philippe Chappuis, descendant du photographe, et a évoqué avec lui les étapes qui l'ont mené à déposer la collection familiale dans une institution publique.