Vaccination de masse
Vaccination de masse
Enfin, après une année de pandémie et les dégâts qu’elle a provoqués, nous voyons peut-être le bout du tunnel. Des vaccins ont été créés en un temps record. Le canton de Neuchâtel essaie d’enrayer l’épidémie de covid 19 en vaccinant massivement sa population. Malheureusement, les laboratoires peinent à fournir le nombre de doses nécessaire. La demande est sans précédent, et mondiale.
Nous nous sommes inscrits à Neuchâtel dès que l’annonce a été faite de la possibilité de se faire vacciner. La vaccination à La Chaux-de-Fonds ne commencera pas avant la fin du mois de février.
Ce mardi 9 février, nous nous rendons à la grande tente blanche installée pour l’occasion à côté du stade de la Maladière, à Neuchâtel, à deux pas du lac. Comme nous sommes en avance, nous allons humer l’air froid et admirer le lac et la déclinaison de tous les tons de gris et de bleus imaginables. Il y a même un petit rayon de soleil !
L’organisation de cette vaccination a besoin d’espace et de forces vives. La ville a installé cette structure, ayant constaté que nul endroit en ville n’avait les capacités d’accueillir ce cabinet médical à hors norme.
Nous entrons et sommes accueillis par deux jeunes gens qui pointent leur liste à l’énoncé de nos noms.
Puis nous sommes conviés à nous installer sur des chaises disséminées dans une grande salle où attendent de nombreuses personnes, masquées bien sûr… Après une attente d’un quart-d’heure, nous suivons les différentes formalités : inscription, vaccination avec le vaccin Moderna (il n’y a pas le choix), repos et surveillance d’un quart-d’heure avec offre d’un verre d’eau.
Tout le personnel, hommes et femmes, sont jeunes, très souriants et très attentionnés. C’est très agréable.
Et voilà… nous sommes vaccinés. Nous avons reçu la première dose et dans un mois exactement, nous recevrons la deuxième. Nous sommes chanceux, comme diraient les Québecois…
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.