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W. A. MOZART, Une petite musique de nuit, CGOA, Eugen JOCHUM, Montreux 1961

12 septembre 1961
Radio Télévision Suisse
René Gagnaux

La photo illustrant ce fichier - Eugen Jochum en 1978, pendant une répétition à Leipzig - est extraite d'une photo de Evelyn Richter, Aufn.-Nr.: 90054130 de la Deutschen Fotothek Dresden, voir cette page pour l'original (Für private oder wissenschaftliche Zwecke (Unterricht, Lehre und Forschung) dürfen Bilder aus der Deutschen Fotothek kostenfrei und ohne schriftlichen Antrag verwendet werden, sofern ein Bildnachweis gemäß Abschnitt 5 erfolgt: SLUB / Deutsche Fotothek, Evelyn Richter, Aufn.-Nr.: df_hauptkatalog_0201000, Datensatz 90054130).

Wolfgang Amadeus MOZART, Sérénade No 13 en sol majeur, KV 525, «Une petite musique de nuit», Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam, Eugen JOCHUM, 12 septembre 1961, Montreux

Cette sérénade est la dernière composée par Mozart, elle est datée du 10 août 1787. Elle fut composée pour un quintette à cordes - deux violons, un alto, un violoncelle et une contrebasse, la partition ne comportant en fait que quatre parties, la contrebasse doublant à l'octave inférieure le violoncelle sur l'intégralité de la pièce. Elle est toutefois le plus souvent jouée avec un orchestre d'effectif plus ou moins important selon le chef d'orchestre...

La petite musique de nuit était à l'origine composée de cinq mouvements, avec un premier menuet et trio après l'allegro initial, mais qui a été arraché de la partition initiale, on ne sait pas par qui ni pourquoi. La partition n'a été éditée qu'en 1827 et le manuscrit autographe n'a été retrouvé qu'en 1943.

Son nom «Eine kleine Nachtmusik» est de Mozart, qui l'a ainsi écrit dans son répertoire: «Eine kleine Nachtmusik, bestehend in einem Allegro.Menuett und Trio.-Romance.Menuett und Trio, und Finale.-2 violini, viola e bassi». Assez curieusement l'oeuvre n'a probablement jamais été jouée du vivant de Mozart, on ne sait pas pour qui / pour quelle occasion elle a été composée.

Pour plus de détails voir par exemple cette page en allemand de Wikipedia.

<a href=""></a> Montreux 12 09 1961
Dans l'interprétation qui vous est proposée ici, Eugen JOCHUM dirige l'Orchestre royal du Concertgebouw d'Amsterdam.
Cette perle des archives de la Radio Suisse Romande (RSR) est extraite d'un concert donné au Festival de Montreux le mardi 12 septembre 1961 - entièrement consacré à des oeuvres de Mozart et diffusé en direct par la Radio Suisse Romande sur son second programme.

Un extrait du compte-rendu publié dans la «Gazette de Lausanne» du 14 septembre 1961, en page 5:

"[...] *Il est toujours périlleux pour un orchestre symphonique de diminuer l'effectif, de réduire le nombre de ses pupitres et de jouer du Mozart. Les musiciens ont l'habitude d'une certaine densité de la masse orchestrale; cette optique précise détermine leur sonorité, la nature de leurs nuances et parfois leur phrasé. Dans un orchestre de chambre, l'intensité n'est pas moindre, mais elle change de dimension.

Jusqu'à quel point le vaste orchestre du Concertgebouw a-t-il opéré avec succès cette délicate transformation? Fort honorablement, mais non point parfaitement.

Eugen Jochum possède de très grandes qualités de chef et de musicien. Il a de la vitalité, une santé robuste et souriante, et non dépourvue de naïves et précieuses pointes de tendresse. Cependant, je désirerais chez Mozart à la fois une plus grande pureté d'expression dans l'équilibre des nuances et de la sonorité, et une plus vive subtilité du détail. La simplicité de Mozart est faite d'un incroyable dosage de traits ingénieux où le génie unit ces deux pôles contraires et complémentaires, la logique et la fantaisie. Les premières parties de la «Kleine Nachtmusik» manquèrent quelque peu de finesse et de transparence: interprétation un peu relâchée comme parfois dans l'accompagnement du Concerto de hautbois. J'ai préféré la traduction des deux dernières parties de la «Kleine Nachtmusik»: Jochum possède certains traits de l'esprit viennois, de la bonhomie, de la détente, un sens du trait piquant.* [...]".

<a href=""></a>

<a href=""></a>L'enregistrement que vous écoutez...

Wolfgang Amadeus Mozart, Serenade Nr. 13 für Streicher in G-Dur KV 525, «Eine kleine Nachtmusik», Koninklijk Concertgebouworkest Amsterdam, Eugen Jochum, 12.09.1961, Montreux

  1. Allegro 05:53
    2. Romanze (Andante) 06:07
    3. Menuet et trio (Allegretto) 02:19
    4. Rondo (Allegro) 03:55

Radiodiffusion (Archives RSR) -> WAV -> mp3 320 kbps. Pour les fichiers au format FLAC voir cette page de mon site.

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René Gagnaux
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10 mai 2016
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