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Pour l'OCL et Frank Martin, les honneurs du grand prix des semaines internationales de Paris

Pour l'OCL et Frank Martin, les honneurs du grand prix des semaines internationales de Paris

1 novembre 1964
DR. Propriété de l'OCL, archives Ville de Lausanne
Martine Desarzens

En route pour Paris, avec notamment au centre le 1er violon solo, Stéphane Romascano pour l'interprétation du Cornet de Frank Martin, d'après le poème de Rainer-Maria Rilke.

Concert donné dans le cadre des Semaines musicales internationales de Paris, Salle Gaveau.

A la suite de la recommandation de Frank Martin, Elisabeth Honhgen fut engagée pour chanter le "cornette" à Paris.

Il semblerait que dans les archives de Victor Desarzens, données à la Ville de Lausanne et au Conservatoire de Lausanne, il y ait un enregistrement du "Cornet" de Frank Martin, avec Elisabeth Hongen.

Pour cette exécution Victor Desarzens reçu le grand prix musical international, attribué pour la première fois, en 1964, à une oeuvre étrangère donnée en première audition en France.

  • Médaille du grand prix de la Ville de Paris

Et pour s'amuser un peu; Dans la presse française on pouvait lire sous la photo de Victor Desarzens; Victor Desarzens a reçu le grand prix musical international en interprétant "Les cornettes" de Frank Martin.....

..."Le Cornet" de Frank Martin est présenté en première partie. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un opéra mais d'une suite de mélodies pour mezzosoprano et orchestre de chambre basées sur un recueil de poèmes de Rainer Maria Rilke, Die Weise von Liebe und Tod des Cornets Christoph Rilke (La Chanson d'amour et de mort du cornette Christoph Rilke, 1899). Cette œuvre, peu connue du public francophone, raconte l'histoire d'un jeune aristocrate, ancêtre supposé de l'écrivain, porte-étendard (cornette) pendant la guerre qui oppose l'empire austro-hongrois aux Turcs, au XVIIe siècle. Le jeune homme erre dans la nuit, connaît l'amour dans les bras d'une comtesse, puis la mort au réveil, lors d'une attaque de l'ennemi. A l'instar du texte de Rilke, la musique de Frank Martin (1945) n'est pas narrative mais allusive: elle suggère le sort implacable du soldat, en un crescendo saisissant jusqu'à la scène finale, la marche du destin alternant avec des chansons populaires et militaires. L'unique soliste, Monica Groop, apparaît sur scène élégamment vêtue d'une robe rouge, portant un sac à main et lisant un livre. S'agit-il de la comtesse du texte ou d'une simple observatrice, extérieure à l'action? Quoi qu'il en soit, la chanteuse est impressionnante de présence et d'expressivité, avec de surcroît une diction impeccable, rendant le texte parfaitement compréhensible de bout en bout. Derrière une immense paroi vitrée défilent des silhouettes et des ombres de soldats, sortes de tableaux discontinus dépeignant avec force la détresse de la vie militaire. Les éclairages sombres de Konrad Lindenberg renforcent de manière suggestive le côté lugubre des nuits guerrières. Globalement donc une réussite, tant l'atmosphère douloureuse de cette guerre nocturne est admirablement rendue, aussi bien par la musique que par la mise en scène...." Extrait : Claudio Poloni
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