Né à Boudry, Louis Favre (1822-1904) fait ses études à Neuchâtel et devient instituteur au Locle, puis à La Chaux-de-Fonds avant d’être nommé directeur du nouveau Gymnase cantonal de Neuchâtel. Passionné de sciences naturelles, il publie de nombreux articles et participe à la fondation du Musée d’histoire naturelle de Neuchâtel. Il profite de ses longues balades en terre neuchâteloise ou jurassienne pour converser avec les gens de la campagne, souvent en patois. De ces fructueuses rencontres naissent la plupart de ses romans. Ceux-ci racontent la vie quotidienne des Neuchâtelois durant la deuxième moitié du XIXe siècle et constituent un précieux témoignage ethnologique. Parfois moralisateurs, notamment en relation avec le mouvement antialcoolique, les récits de Louis Favre permettent de mieux comprendre le rude quotidien des « montagnons ». On voyage du Val-de-Travers aux Franches-Montagnes, des gorges du Doubs aux marais du Seeland en compagnie de personnages savoureux, comme ce vannier qui se débarrasse d’un loup en lui jetant des bricelets et en tirant... de sa clarinette des sons si discordants qu’ils le mettent en fuite !

Le Robinson de la Tène (1875), son œuvre la plus connue.

A vingt ans. (1882)

La fille du taupier. (1905)

Le Cloutier de Noiraigue. (1881)

Le Pinson des Colombettes. (1907)

Huit jours dans la neige. (1875)

Nouvelles jurassiennes. (1870)

Récits neuchâtelois. (1886)

Crédits photographiques : Bibliothèque de Genève.