Vignerons, Mont-sur-Rolle
Vignerons, Mont-sur-Rolle
Mon grand-père, Fernand Monnard, ayant perdu la vie en 1918, lors de la mobilisation, ma grand-mère, pensive, se retrouve seule pour élever ses 5 enfants. De g. à dr.: Emma, Cécile Monnard, Marie-Louise, Arnold
Devant: Denise et Georges
A noter que mon père, Arnold, vient de perdre un œil, en jouant avec des copains, à mettre le feu à un tonneau contenant des restes d'essence...
https://notrehistoire.ch/entries/vo8vQl4MBdZ
22 novembre 2018
Creative Commons CC BY-NC-ND
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Cher monsieur Jean-Luc Monnard, cette image nous montre toutefois des enfants d'une famille bien soudée par l'amour !
Bonjour Madame Roveretto, Merci pour votre commentaire. Malheureusement, cette famille a été séparée peu après la photo, puisque l'Etat de Vaud, pour la soulager financièrement, a pris mon père en charge et l'a placé à l'institution Pestalozzi d'Echichens. Il en gardé des souvenirs douloureux, car à l'époque, l'idéologie voulait que l'on soit très dur avec les orphelins, pour les endurcir, puisque leur vie allait être difficile. Il s'est sauvé plusieurs fois, à pied, pour rentrer à Mont-sur-Rolle...
Cher monsieur Jean-Luc Monnard, merci d'avoir trouvé la force et le courage de nous raconter cette histoire douloureuse, laquelle a due vous marquée en profondeur vous aussi, puisque il s'agit de vôtre père. Et je m'imagine bien qu'il n'aurait pour rien au monde voulu, que l'enfer vécu par lui même et par toute sa famille puisse se répéter ! Donc je pense que cela a du être une lourde charge moral pour lui, que de pouvoir, mais aussi de devoir élever une famille en étant en possession d'un telle passé. Me sachez profondément touchée et en pensées avec vous et les vôtres, amicalement Renata