Mort et résurrection

19 février 2022
Pierre-Marie Epiney

Isabelle Tabin-Darbellay (*1947), artiste au talent reconnu sur le plan international, a créé la maquette de la tapisserie Magnificat qui, depuis 2006, orne l’église Saint-Boniface de Vercorin.

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  • Magnificat, œuvre d'Isabelle Tabin-Darbellay, André Magnat, lissier; photo : Robert Hofer

Elle en constitue l’une des merveilles tout comme le Chemin de Croix, œuvre de son maître Albert Chavaz (1907-1990). Vitrail et tapisserie se répondent dans des échos de style et de thèmes pour le bonheur des visiteurs.

Mort et résurrection de la tapisserie

Le 27 février 2006, victime d'un acte malveillant, la tapisserie de l'église de Vercorin a brûlé. Seule une infime partie autour du personnage de Marie de l'Annonciation a échappé à la destruction comme une survivance riche de signes. Isabelle Tabin-Darbellay évoque ses réactions devant cet événement et les circonstances qui ont permis la résurrection de l’œuvre.

Genèse de l'œuvre

La genèse de cette œuvre est expliquée ici :

Lecture de l'œuvre

La lecture de cette œuvre par l'artiste se trouve à cette page :

Collaboration avec le lissier

Pour réaliser la tapisserie, l'artiste a fait appel à André Magnat, lissier à Aubusson :

3 livres disponibles

Les éditions Slatkine proposent 3 livres concernant Isabelle Tabin-Darbellay :

  • Un jour la couleur
  • Lumières complices et
  • Arpèges

Plus de détails à cette page.

Voir d'autres œuvres d'Isabelle Tabin-Darbellay

Jean-Louis Pitteloud a arpenté divers lieux pour photographier des œuvres d'Isabelle Tabin (à cette page) et d'Albert Chavaz (à celle-ci).

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  • Renata Roveretto

    Cher Pierre-Marie Epiney, oui j'ai plaisir à écouter cette femme très sensible raconter son chemin artistique. Par contre il y a un point ou pour ma part je tiens à avoir une pensée un peu plus terre à terre et je recherche la réponse dans la logique, plutôt que dans la fantaisie des miracles. Ceci dit que ce petit miracle s'explique probablement au travers de la matière première des diverses teintures utilisées. Pour le bleu de la vierge, probablement du cobalt qui a une tolérance à la température très élevé, bien plus que l'ocre jaune et le fer et d'autres. Voilà juste déjà une suggestion parmi peut-être encore d'autres. Amicalement Renata