Les charpentiers de Saint Gingolph ont construit quelques barques, dans un chantier improvisé à La Tour. L’envoi de la carte est daté de 1911.

Il s’agit donc de réparations, et de la motorisation de l’Amazone appartenant aux frères Pachoud de Saint Gingolph.

Selon André Guex, l’Amazone a été motorisée en 1910. Les inconvénients de cette transformation ont été multiples: problèmes d’étanchéité liés aux presses étoupe des tubes d’étambot.

Ces appareillages doivent être entretenus et étroitement surveillés; des barques ont failli couler suite à certaines négligences. Transport de tonneaux de carburant, restant sur le pont à la chaleur, gaz d’échappement dans la cale; un moteur n’est jamais complètement étanche. Un équipage a été asphyxié, pour s’être reposé sur leurs grabats.

Les temps de navigation venant à diminuer, chargement et déchargement pouvaient intervenir lors de la même journée. Les hélices faisant saillie sous l’arrière de la carène, à part aux quais des ports, la distance du chemin de roulement des brouettes, devait être augmentée.

Fait discutable, le carburant était 50% à la charge de l’équipage; alors que le propriétaire pouvait doubler les transports, surtout sur les petites distances. Malgré tout, les voiles restaient le moyen dominant de propulsion, car gratuit.