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André Roy, 90 ans déjà.

André Roy, 90 ans déjà.

novembre, 2020
Serge Goy

Voici l'article que j'ai rédigé pour l'Omnibus en ce mois de novembre 2020.

Le brouillard s’arrêtait au niveau de Forel ce samedi matin. Sur le plus beau village d’Europe centrale (pour certains Premiolais) régnait un soleil éclatant. Et c’est chez André Roy qu’il dardait ses plus beaux rayons pour honorer les nonante ans d’une belle existence. A ses côtés Violette, sa douce moitié, ainsi que Francine, l’une des cinq enfants du couple, sans oublier le syndic Etienne à Candaux qui n’est autre que leur beau-fils et Pierre-Gilbert Zanchi, municipal. Pourquoi si peu de monde ? Vous pourrez le deviner sans difficulté. Pourtant, la fête devait être belle au Tirage avec une soixantaine d’invités de tout bord.

André Roy en aurait mérité bien plus, tant son activité sociale a été dense. grande activité dans les JP, président du tir, du Conseil de Paroisse, de la Société de tir, de la Société de laiterie, Municipal des montagnes, et même député pendant un an. Que de mains y aurait-il eu à serrer, de souvenirs à évoquer !

Au caractère conciliant et humain qu’il faut avoir pour un tel parcours, on apprend par le discours du syndic Etienne Candaux dont sont tirés la plupart des détails de l’article, qu’André avait aussi un caractère bien trempé et même parfois rebelle. N’avait-il pas, tout jeune, été convoqué en Municipalité pour avoir enfreint les règles à garder les vaches. Il prit alors le syndic en défaut dont les poules vagabondaient à travers le village ! Le corps enseignant, la Municipalité, les douaniers en ont vérifié le côté hardi et sans compromis parfois. Il avait été d’ailleurs dûment instruit par sa mère Rose qui lui avait apporté une éducation chrétienne ainsi que des valeurs telles que la rigueur, l’honnêteté, la justice, la politesse, le courage.

Il avait aussi un esprit ouvert au progrès en introduisant au village plusieurs nouveautés tels que la première motofaucheuse et le premier tracteur. Au temps de la faux et du râteau, il fallait oser. Il faut ainsi saluer Georges, son frère aîné, qui était alors vulgarisateur agricole et complice dans ses expériences.

Pour terminer, un mot pour Violette qu’on lira certainement dans quelques mois puisqu’elle aura notante ans à son tour. C’est alors le moment d’évoquer un homme important pour eux deux, le pasteur Amédée Dubois, qui les a connus comme JP engagés et les a unis. Hommage soit rendu à ce couple dont tout le Vallon a connu le rayonnement.

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Serge Goy
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2 février 2025
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