L'idée motrice était de réunir dans cette galerie "mes écoles" puisqu'étant né à Morges, que je n'ai quittée qu'en 1972, j'ai expérimenté plusieurs lieux et tout ce que cela sous-entend, de l'école enfantine jusqu'au terme du collège.C'est l'occasion d'un retour sur ce parcours dont j'ai gardé beaucoup de souvenir mais plutôt éparpillés, sans une grande cohérence. L'autre raison est née de la lecture du livre d'un historien vif et intelligent, je veux parler de Pierre-André Bovard et de son Histoire animée des Morgiens 1803-1970. J'ai apprécié en particulier ses réflexions sur l'histoire de l'instruction publique. Depuis le début du XIXe s., l'enseignement primaire et secondaire est réservé aux garçons et nécessitent quelque fortune. Au cours du siècle on quittera progressivement un enseignement basé essentiellement sur le latin pour le secondaire à une plus grande palette de branches adaptées aux différentes vocations des élèves. La création de l'Ecole normale en 1833 va promouvoir des changements favorables dans le mode d'enseignement. L'allemand ne sera enseigné à l'école primaire que depuis 1930. Il faudra pour la commune rechercher des solutions pour accueillir un nombre croissant d'élèves, ce qui explique le nombre de locaux utilisés. Le nombre d'enseignants va très lentement augmenter et permettre d'améliorer la qualité de l'enseignement
Val d'Anniviers
Suspendus au bord du ciel, ses chalets noirs vous invitent. Ses raccards, ses champs en escalier, ses bois, ses pâturages. Ses rampes au soleil, ses pics, ses aiguilles, ses glaciers. Jusqu'aux larges épaules de l'alpe où tant d'entre nous ont fait leur apprentissage de grimpeurs. D'un bout à l'autre c'est un territoire fascinant. Un jardin tourmenté où éclosent sur le roc les fleurs fabuleuses et fragiles de la vie. Et quels noms qui chantent ! Fang, Niouc, Vissoie, Saint-Luc, Chandolin, Grimentz, Mission, Mayoux, Pinsec, Vercorin, Ayer et Zinal.