De nationalité française, Francis BODET fit ses études au Conservatoire de Lyon - premier prix de trompette en 1910 - puis au Conservatoire de Paris, classe de Merry Franquin (1848-1934), où il obtint à nouveau un premier prix en 1914. Dès la fin de la Première Guerre Mondiale, il fut très actif à Genève, et obtint le poste de trompette solo à l'Orchestre de la Suisse Romande (OSR) au début de la saison 1929-1930 - après avoir été auparavant fréquemment engagé par l'orchestre comme trompettiste, et aussi dirigé de très nombreux concerts avec des formations de membres de l'OSR.
Outre son activité à l'OSR il joua un rôle très important dans la vie musicale genevoise, notamment comme directeur de la Musique Municipale (il fut appelé à Genève sur l'initiative du Conseiller administratif Philippe Albert), ouvrant en 1920 avec son épouse Gabrielle (pianiste et maîtresse de solfège) une école de musique qui réunissait une quarantaine d'élèves dans plusieurs locaux de la ville, constituant et dirigeant le Cercle Jean-Sébastien Bach (premier concert: 11 mai 1929, Temple de Saint-Gervais, accompagné par des solistes de l'OSR), où il se donna pour tâche de faire jouer des oeuvres peu connue du Cantor de Leipzig. Son penchant pour Bach venait probablement du rôle important que ce compositeur donna aux trompettes dans ses concertos et cantates.
"Dis voir", l'appli
Les Romands batoillent, mais de Sierre à Saignelégier leur accent varie. Le chercheur Mathieu Avanzi lance une application mobile pour étudier la diversité du parler romand. Le projet « Dis voir » invite les utilisateurs à enregistrer leur voix sur leur smartphone, à deviner des mots typiquement romands, et à tester leurs connaissances des accents régionaux.