A l'origine, cette fête fribourgeoise était une célébration religieuse, celle de la bénédiction, à savoir la fête de la dédicace paroissiale. Elle était traditionnellement suivie de réjouissances profanes, repas opulent, danse, chants. Mais ces fêtes étaient trop nombreuses et trop porteuses de troubles pour les autorités de l'époque, qui réglementèrent dans un premier temps le nombre de fêtes (1 par paroisse), puis interdirent mêmes les danses le dimanche. Devant la levée de boucliers de la population, on autorisa la tenue de la Bénichon, le 2e dimanche de septembre pour la plaine, et le 2e dimanche d'octobre pour la montagne..
Aujourd'hui, le lien religieux s'est quelque-peu perdu et la fête est associée à la fin des travaux dans les champs. Le menu servi a évolué avec les années mais est resté assez proche des ses origines: cuchaule, jambon de la borne, gigot d'agneau, poires à botzi, meringues, crème double, bricelets... La liste est longue et l'on fait souvent bombance tout l'après-midi ! Puis vient l'heure de la digestion sur les ponts de danse et sur la traditionnelle balançoire de Bénichon !
Téléphonie en Anniviers
D'après Paul-André Florey, qui a écrit un ouvrage notable sur le bourg médiéval de Vissoie, le télégraphe fut introduit dans le val d'Anniviers en 1876, suivi par le téléphone en 1899.